Undisclosed Desire | Mordred&Ivy
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Il était présent dans tes pensés, son absence réveiller en toi les souvenirs des coups qu’il t’avait offerts. Cruelle caresse qu’il affectionnait temps et que tu ne faisais que redouter. Ce frère était omniprésent dans ton esprit, par la crainte qu’il t’inspirait, si bien que tu redoutais sa présence aussi bien que son absence. Tu rentrais dans ta chambre toujours une boule à l’estomac. TU avais peur de son retour, que finalement il arrive pour t’assigner un énième coup. Une brusque est violente bouffé, une claque glacé qui faisait frémir ton cœur d’une angoisse constante. Livre en main tu pris place dans ton lit.
Tu t’étais réfugié dans ta chambre juste après le dîner. L’animal de compagnie, outil de ton aîné, t’avait accompagné. C’était peut-être son chien, mais il affectionnait beaucoup ta compagnie. Le nez dans un roman, tu t’égarais entre les pages, espérant toucher du bout des doigts à une liberté qu’ils n’avaient jamais pu te prendre. L’imagination. Les seuls pensés qui te permettaient vainement de te sentir simplement libre, quelques instants. Tes yeux parcouraient l’œuvre que tu avais pris dans la bibliothèque qui trônait fièrement dans le salon. Victor Hugo, Notre-Dame de Paris. Auteur sorcier qui avait percé et même fini par être connu dans le monde des Moldus. Tu avais tellement aimé cette histoire, bien que triste. Ce livre tu l’avais marqué de tes doigts, retourner les feuilles et même usé, la tranche, tant tu l’avais ouvert et fermé. Alors que tes yeux se laissé guidé par les lettres, les phrases, tu prenais le temps de perdre ta main dans le pelage de l’animal. Il avait pris place à tes pieds, tranquille animal qui n’avait normalement pas le droit de monter sur les meubles, sauf dans ta chambre.
Tu étais arrivée à la moitié du roman lorsque ta vision commençait à se troubler. Glissant petit à petit dans les bras de Morphée. Tes yeux se fermèrent. Le livre resta à tes côtés, preuve de ton crime, de ta tentative d’imagination. Petit oiseau assoupi, tu avais la respiration paisible. Alors que tu le laissais bercer par de doux rêve, tes bras virent saisir un oreiller qui se perdit dans tes bras. Chaque nuit ton corps agissait ainsi, comblant surement le vide que tu refusais d’admettre. Ce besoin de tendresse qui t’avait toujours été refusé. Ta nuit était pourtant simple, perdue dans des rêves dont tu ne te souviendrais pas. Paisible même, c'était rare.
Mais alors que tu dormais tel oiseau en cage, tu n’entendais pas le chat roder. Vil prédateur. Un frisson vint parcourir ton corps, provoquant ton éveil. Il était timide, Morphée toujours prêt à te reprendre à tout moment dans ses bras. Un murmure vint parcourir tes lèvres « Orsino » noyées dans des gémissements propres au réveil. Tu pensais que c’était le chien qui bougeait et avait provoqué ton éveil. Mais rapidement ton corps vient se raidir, alors que tu portais délicatement tes doigts sur tes yeux. Le bourreau était là. Tu le sentais. Doucement, ta tête tourna vers lui, un sursaut. Est-ce un cauchemar ? Mais avant même que tu ne puisse poser une question, connaitre la raison de sa présence dans ton univers, ta chambre, ton refuge. Il te demanda de l’aider, c’était plutôt un ordre. Il devait retirer sa veste. Dans un souffle tu viens tirer sur ton t-shirt, toi dont la gène ne faisait que chauffer tes pauvres petites joues. Tu aurais souhaité que le vêtement se transforme, que le tissu grandisse et couvres plus de peau. Mais ce n'était qu'un t-shirt. Retenant un bâillement, tu t’agenouillas lentement sur le matelas. Alors qu’il restait là immobile à côté de ton lit. Enfant soumis, tu laissas glisser tes mains sur ses épaules, pour que ses bras quittent les manches de la veste que tu posas sur ta table de nuit. T’approchant de lui, tu sentis l’odeur si commune de l’alcool. Un instant du aurait souhaité un verre, pour te détendre. Ton corps était tendu, tu ne pouvais pas être détendu en sa présence. Il se contentait de te fixer alors qu’il te demandait de lui retirer sa cravate. Tes mains tremblantes virent se poser sur le nœud coulissant, pour finalement le défaire et la mettre au même endroit que sa veste.
Finalement, c’était la chemise. C’était la première fois qu’il te demandait ce genre de chose et tu pensais que l’alcool n’était pas pour rien. Maladroitement tu entrepris de détacher les boutons du vêtement. C’était une première pour toi, pauvre petite chose somnolente. Tu priais encore un peu pour que ce ne soit qu’un cauchemar, craignant à chaque instant de te prendre une de ses cruelles caresses. Alors que tu venais de finir, tu laissas échapper entre tes lèvres une innocente phrase « Tu as encore besoin de quelque chose ? » tu tentais d'être poli, priant pour qu'il parte. Espérant qu'il était venu simplement, car l'alcool avait alourdi ses membres. Ta voix était tremblante, un murmure. Comme si quelqu'un pouvait être réveillé dans la demeure, vous n'étiez que tous les deux. Mais tu craignais toujours qu'en parlant trop fort, il décide de te remettre à ta place.
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Les trois lettres raisonnées dans ta tête. C’était trop beau pour être vrai, il ne partirait pas. Pas maintenant. Tu sentis ton cœur s’accélérer, ton corps était en alerte. Il franchissait une ligne, invisible, que te mettaient les larmes aux yeux. Il venait sur ton territoire, ta seule petite place, il venait de l’envahir et tu avais l’impression que plus jamais tu aurais ton espace privé dans cette demeure. Tu sentais ta gorge se nouer alors qu’il posait sa main sur ta nuque. Un frisson traversa ton corps. La chair de poule vint redresser les poils sur tes bras, la frayeur faisait son arrivée. Tu feras les yeux, lorsqu’il tira sur tes cheveux, afin que tu te poses délicatement sur ton lit. Il était imposant, dressé au-dessus de toi.
L’obscurité de la pièce ne t’aidait pas à calmer ce cœur qui continuait de battre la chamade. Il avait changé ce bourreau. Depuis quelque temps, depuis l’annonce. Il était plus doux, il était moins terrifiant. Mais tu avais peur, peur que ce ne soit qu’une façade, qu’il recommence. Qu’il compense ses quelques temps de répit en étant plus violent, alors tu avais peur. L’aimais-tu, c’était sa question. Il te la posait comme si ta réponse était vitale. Ne le savait-il pas ? N’était-il pas malgré tout ton frère. Deux êtres élevé à deux époques différentes, mais vous aviez le même sang. C’était instinctif non ? Malgré la peur, cachée sous la terreur. Mais tu ne l’aimais pas comme un frère, car tu ne l’avais jamais vu comme tel, c’était ton bourreau pas ton frère. Tu le respectais. « Tu es important » Tes mots étaient délicats, tu susurrais ta petite phrase, une caresse dans l’air. tu ne savais pas quoi dire d’autre. Tu n’étais pas faite pour les mots doux, pour les phrases affectueuses. Tu étais simplement la poupée. Soit belle et tait toi, cela n’était pas ce qu’on t’avait appris ? Dire des évidences et ne pas réfléchir. Un instrument.
Il reposa la question, formulant d’une autre manière. Tu ne savais pas réellement ce qu’il attendait ce qu’il voulait entendre. La vérité. Mais la vérité ce n’était pas. Ta sœur tu l’aimais comme une mère. Ta fratrie tu l’aimais, mais pas comme tu devais. Ils n’étaient ni ta sœur, ni ton frère. Ils auraient dû être ton égal, mais tu te voyais toujours comme insignifiante à leurs côtés. L’un t’inspirait la crainte, l’autre la sécurité. Mais tu les aimais tous les deux, non ? Tu étais coincé tête entre ses deux mains, puis il porta finalement son attention sur le livre. Tu pris une profonde inspiration, tu avais finalement le temps de souffler. De te calmer, espérant être plongée dans un mauvais rêve et que tu finirais par te réveiller.
Tu regardais ses traits, tout ton corps était inerte, posés sur le lit tu ne bougeas que ta tête. Ton bourreau était beau, vos gènes vous ont tous doté d’une beauté presque glaciale. Votre beauté cachait la noirceur de vos cœurs. Sa violence, la malédiction de ta sœur et ta tristesse. Il semblait oublier ta présence, mais tu restais coincé par tout son être. Il te parlait sans réellement le faire. Alors, tu posas tes mains sur ses avant-bras. Tes mains étaient glacées, son corps brûlant. C’était comme un courant électrique. Il se demandait ce qu’il pouvait faire de toi. Douce ironie, comme s’il s’était toujours posé la question. Du moins, tu doutais que ce soit le cas. Tu tentais de te faire délicate. « Ce que tu souhaites, comme toujours » tu ne disais rien qu’il ne savait déjà. L’homme qui t’avait tant frappé pour parfaire ton éducation, il ne s’était jamais soucié des conséquences. Il faisait ce qu’il voulait. Tel l’ainé, tel l’héritier. Comme depuis le début, tu murmurais tes paroles. Enfant timide. Tu avais peur de réveiller le bourreau, pensait innocemment avoir le frère en face de toi.
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Alors qu’il prenait accidentellement place dans ton lit, tu sentis ton corps se raidir. La sensation que quelque chose n’était pas comme elle devait être. C’était surement juste le fait qu’un homme ce retrouve dans ton lit, une première après tout. Ou simplement le fait que se soit ton la proximité avec ton aîné qui continuait à te mettre en alerte. Après des années à subir ses lubies, tu avais effectivement instinctivement une certaine méfiance à son égard. Craignant toujours qu’il pourrait décidé de te corriger, pour le plaisir ou pour ton bien. Pourtant, il restait simplement étendu à tes côtés, il semblait … triste, du moins ses mots le faisaient croire. Il avait peut-être besoin d’être rassuré, mais tu n’avais pas été éduqué pour le réconfort. Alors, tu laissas ton naturel prendre le dessus. Dire ce que tu pensais et non pas ce que tu aurais dû prononcer.
« Tu seras toujours important à mes yeux », c’était une évidence. La petite poupée que tu étais ne comprenait même pas comment il pouvait imaginer une telle chose. C’était ton ainé, malgré tout ce qui allait se produire, que tu allais perdre ce doux nom que tu avais tant maudit, mais qui finalement te rassurait énormément. Tu continuerais à voir en ta fratrie un repère, quelque chose d’immuable auquel tu pouvais éternellement te raccrocher en cas de doute. Il parlait d’amour, l’amour c’était un rêve quelque chose qu’on t’avait toujours dit non important et étrangement c’était ton ainé qui parlait de ça. L’amour, votre famille n’était pas une grande expressive sur les sentiments qu’elle pouvait avoir en son sein. Tes parents n’étaient pas les êtres les plus affectueux au monde, mais si tes ainés étaient au moins admirés. Toi tu n’avais toujours été qu’une ombre au tableau. Finalement, tu te permis une liberté de parole envers ton ainé. « Dis moi, Mordred, pourquoi est-ce que tu m’aimes ? » tu ne posais jamais de question, et pourtant ce soir tu te le permettais. Il avait de l’affection pour toi alors que tes parents pas tant que ça. Tu voulais simplement comprendre ce qui était différent, pour quoi il te parlait d’amour alors qu’il avait été un parfait étranger, un parfait bourreau pendant des années. Vous n’aviez même pas grandi ensemble, et pourtant il semblait accorder beaucoup plus d’attention à ta personne que tes propres géniteurs.
« Je n’ai jamais compris » laissa tu échapper entre tes lèvres. Tu avais glissé ta main sur sa joue, la laissant glisser doucement vers sa chevelure afin de finalement s’y perdre. Tu sentais son souffle embaumé de champagne, s’écraser sur ton visage. « En quoi c’est mal, la douceur ? » Tu l’avais toujours su, qu’il avait « parfait » ton éducation, parce que tu étais trop douce et trop faible. Il le disait souvent, mais tu n’avais jamais su pourquoi c’était mal. Ta seconde main vint rejoindre cette perdue dans ses cheveux. Tu réduisais involontairement l’espace entre vos corps, mais tu cherchais simplement à lui montrer que la douceur qu’il lui avait toujours tant reprochée n’était pas une chose mauvaise. Voir ton frère dans cet état, aussi calme, aussi doux. C’était quelques choses de profondément étrange, tu avais beau avoir toujours eu peur de lui, à cet instant tu voulais l’apaiser. C’était comme instinctif, quelque chose de plus fort de toi. Après qu’il te demandait de ne pas le quitter, tu t’autorisas quelque chose que tu n’avais jamais fait. Tu posas tes lèvres sur sa joue, tendrement. « Je n’ai pas envie de partir » finis-tu pas souffler. TU ne voulais pas te marier, tu ne voulais pas devenir la possession de quelqu’un. Mais finalement, tu n’avais jamais eu ton mot à dire sur la question. Tu en avais parfaitement conscience et lui aussi le savait.
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Alors qu’il nichait sa tête contre la gorge, tu sentais ton corps se raidir. Il avait beau te dire qu’il ne te ferait pas de mal, tu commençais à te sentir perdue. Tu étais prise dans un tourbillon d’émotions toutes aussi contradictoire les uns que les autres. Tu avais toujours voulu que ton frère ne soit pas qu’une brute avec toi, ce soir il te montrait qu’il pouvait, être, comme tu l’avais toujours souhaité. Tu sentais ton cœur battra une chanson méconnue. Il semblait comme jamais alors que ton frère ne faisait que crée un long silence tout en faisait de toi sa prisonnière. Mais tes pensées étaient coupées net alors qu’il commençait une petite dance dont tu ne connaissais rien. Que ton corps lui interprétait comme un pur délice, tous tes sens s’enflammaient au contact de ton frère. Tu étais comme soumise à un sortilège. Un feu liquide se répandait en toi et ton souffle se faisait de plus ne plus rapide, tu ne comprenais pas ce qui se passait, tes jambes tremblaient. Ton cerveau était dans tous ses étant. Tout se mélangeait et tu n’arrivais plus à réfléchir, tu sentais simplement ton corps être pris d’une fièvre dont tu n’avais jamais connu les effets.. Incapable de retenir tes mains qui s’était a nouveaux glissé dans ses cheveux pour le plaquer d’avantage contre ton épaule alors qu’il posa ses lèvres dessus, provoquant un frisson de bien-être que tu n’avais jamais connu.
« J’étais pourtant persuadée que les gens comme nous n’avaient pas le droit d’aimer » tu rougissais immédiatement de ta phrase, après tout c’était quelque chose qu’on t’avait souvent répété : l’amour n’était qu’une chose faite pour affaiblir les cœurs. Mais cette phrase était si spontanée qu’elle ne pouvait pas être mal prise. Tu voulais en savoir davantage, qu’il te raconte finalement une histoire, celle de l’amour. Alors qu’il posait sa tête sur ta poitrine, tu laissas glisser tes doigts maladroitement vers la nuque afin de la caresser. Tu ne comprenais pas ce qui se passait, tu commençais à ne plus être maitresse de ton corps qui finalement commençait à se comportent sans suivre le fils de tes pensées. Ton rythme cardiaque commençait à s’affoler, ta température corporelle grimpait en flèche alors qu’il énumérait les choses qu’il appréciait en toi. Alors qu’il te faisait finalement une déclaration dont tu n’aurais jamais cru possible. Il semblait sincère, mais tu avais toujours cru que c’était impossible, que personne n’était destiné à t’aimer. Que tu ne serais à jamais qu’une poupée qu’on userait à sa guise. Emporté par les émotions nouvelles, cet émoi dans lequel ton corps t’emportait. Tu mordis ta lèvre, essayant de calmer ton cœur, calmer ton corps. Mais sa dernière phrase eut raison de toi, alors même que tu le sentais somnolent tout contre toi. « J’aurais aimé t’appartenir » finis-tu par souffler comme pour toi-même. Finalement, c’était la triste vérité, ton frère. Cet aîné commençait à réveiller en toi des envies que tu aurais du gardé étouffées.Tu laissas échappé un petit soupire, entre la frustration et l’envie. Tu désirais quelque chose que tu n’avais pas le droit d’avoir. Ton corps ne devait désirer qu’un seul homme. Ton futur époux et non pas se laisser dompter et réclamer d’avantage de caresse de la part de ton aîné. Cependant, c’était déjà trop tard, il en voulait plus alors que tu savais que tu ne pouvais pas.
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