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Undisclosed Desire | Mordred&Ivy

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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:22


UNDISCLOSED DESIRE
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Quintette  qui s'échine à passer outre le brouhaha d'une salle bondée, jouant en accord sur quelques mesures usagées, désuètes, dont personne ne se fait l'auditeur. Clinquant verres en cristal que l'on cogne et butte pour trinquer à la réussites de quelques accords savamment ouvragé, et éclats de rires qui s’élèvent sous les effets d'un champagne ravageur. Festival des faux-semblants ourlé de quelques sourires séducteurs habillés de belles paroles qui n'ont pour but que celui de flatter les ego, et ne cessent de se féliciter ces convives qui, pourtant, se font envieux de la réussite de ces autres. Parés de ces masques aux personæ tous semblables, il n'est aucun pour rattraper les vices de l’autre, personne pour se faire vertus dans ce monde fait d'autant de politiques que de comédies mesquines. Lui, aussi, fait parti de ce paysage.

Créature moribonde qui se laisse emporter le temps d'un instant, échappant à ses mœurs naguère irréprochables pour tanguer sur ses pieds. L'alcool ne lui a jamais réussit, et plus encore aujourd'hui qu'hier il n'est plus maître de ses actes. Pourtant, à tous il apparaît comme digne. Sans commune mesure, il semble plus sobre que jamais, peut-être aussi plus guindé. Tout n'est qu'une simple question d'apparences, tirant sur les ficelles de son âme pour ne pas oser un pas de travers, pour ne pas trébucher sur la bienséance exigée en ces lieux qui, néanmoins, s'en retrouvent souvent bafouées par quelques éclats empreints d'un manque de sobriété et de retenue. Les rires fusent, la monotonie s'échappe, mais déjà lui s'enfuit.

Le verre posé sur un plateau d'argent qui dérive sur les mains osseuses des elfes de maisons qui gambadent, passant d'un invité à l'autre pour mieux les défaire de leurs verres vides sans attendre la moindre marque de sympathie. Peine perdue. Remerciements sommaires, et légères courbettes à l'encontre de ces femmes qui se gaussent sur son passage. Elles le décrieront certainement comme un homme charmant, un homme à marié et qui plus est un parti faramineux. Les gens de la haute-société ne se mêlent que trop rarement à ce qui ne leur est pas semblable, et l'adage n'en est que plus vrai pour cet homme qui déjà quitte les lieux sur les douze coups de minuits.

Devant l'ambassade, son manteau sombre posé sur ses épaules, il expire de ses vapeurs alcoolisés, avalant l'air frais de la nuit qui pourtant ne peuvent déjà plus le dégriser. Guillerettes se font ses pensées, se tournant inexorablement vers l'objet continuel de ses quelques obsessions maladives et hors-normes. En d'autres instants, il se serait repris, se serait accablé de maintes injures et autres fustigations qui l'aurait fait reculer... Mais son sang n'est plus en état de rejeter son pareil, incapable de renier ce qui devrait l'être, et désespérément il s'empêtre dans le besoin de la voir, de l'effleurer, de la sentir tout près de lui quand bien même se serait pour lui faire mal. La nuit l'avale, le dévore et le fait oublier de tous tandis que ses veines se chargent d'avantages des vices les plus immondes.

Sa moralité est en berne, et lui qui s'en pare pour ne pas avoir à franchir le pas de trop s'en trouve à l'instant délesté. Il apparaît, monstre de ses histoires enfantines, au creux de cette chambrée endormie. Les oreilles du chien s'élève, cherchant des yeux cette présence qui se meut dans l'obscurité et déjà s'enfuit sous le lit alors que la menace du maître se fait entendre. Délicat pas de deux habité de félines attitudes, évitant avec soin les lattes d'un parquet qu'il connaît par cœur pour n'avoir que trop étudié les lieux en l'absence de l'habitante.  Fauve carnassier il se rapproche d'elle, et l'observe en sentant son cœur se révulsé sous cette féminité exacerbée que l'innocente lui renvoie. Son corps alangui sur son lit, dévêtu au possible, lui laisse entrevoir le galbe de ses jambes, autant que la rondeur encore jeune de ses seins sous un t-shirt un peu trop suggestif.

« Pauvre petite adorée. », délivre-t-il au creux d'un soupir douloureux, se sentant tiraillé aussi bien physiquement que mentalement. Douleur inextricable qui lui vrille les reins tandis que monte cette vague répréhensible, et avant même que sa conscience pernicieuse ne puisse l'en empêcher, ses mains doigts remontent le long de ses jambes. Ils soulignent délicatement la rondeur de ses cuisses, l'arrondie de ses hanches, n'osent presque pas délivrer sa poitrine de leur carcan, pour mieux mourir sur ses lèvres. « Délicieuses. », argue-t-il après en avoir dérobé la saveur d'un baiser, et dans sa folie prédatrice il en pourlèche le conteur des siennes pour en garder à jamais le goût extasiant. Il voudrait recommencer, encore et encore, se défaire de ces dernières retenues pour mieux la dévorer toute entière, la goûter sous toutes ses coutures, pour mieux la posséder. Profondément. Suavement. Intimement. Son souffle se fait court à cette pensée, il en gémit de cette douleur à jamais inapaisée, et déjà elle se réveille sous son regard extatique. [/font]


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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:22


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Il était présent dans tes pensés, son absence réveiller en toi les souvenirs des coups qu’il t’avait offerts. Cruelle caresse qu’il affectionnait temps et que tu ne faisais que redouter. Ce frère était omniprésent dans ton esprit, par la crainte qu’il t’inspirait, si bien que tu redoutais sa présence aussi bien que son absence. Tu rentrais dans ta chambre toujours une boule à l’estomac. TU avais peur de son retour, que finalement il arrive pour t’assigner un énième coup. Une brusque est violente bouffé, une claque glacé qui faisait frémir ton cœur d’une angoisse constante. Livre en main tu pris place dans ton lit.
Tu t’étais réfugié dans ta chambre juste après le dîner. L’animal de compagnie, outil de ton aîné, t’avait accompagné. C’était peut-être son chien, mais il affectionnait beaucoup ta compagnie. Le nez dans un roman, tu t’égarais entre les pages, espérant toucher du bout des doigts à une liberté qu’ils n’avaient jamais pu te prendre. L’imagination. Les seuls pensés qui te permettaient vainement de te sentir simplement libre, quelques instants. Tes yeux parcouraient l’œuvre que tu avais pris dans la bibliothèque qui trônait fièrement dans le salon. Victor Hugo, Notre-Dame de Paris. Auteur sorcier qui avait percé et même fini par être connu dans le monde des Moldus. Tu avais tellement aimé cette histoire, bien que triste. Ce livre tu l’avais marqué de tes doigts, retourner les feuilles et même usé, la tranche, tant tu l’avais ouvert et fermé. Alors que tes yeux se laissé guidé par les lettres, les phrases, tu prenais le temps de perdre ta main dans le pelage de l’animal. Il avait pris place à tes pieds, tranquille animal qui n’avait normalement pas le droit de monter sur les meubles, sauf dans ta chambre.
Tu étais arrivée à la moitié du roman lorsque ta vision commençait à se troubler. Glissant petit à petit dans les bras de Morphée. Tes yeux se fermèrent. Le livre resta à tes côtés, preuve de ton crime, de ta tentative d’imagination. Petit oiseau assoupi, tu avais la respiration paisible. Alors que tu le laissais bercer par de doux rêve, tes bras virent saisir un oreiller qui se perdit dans tes bras. Chaque nuit ton corps agissait ainsi, comblant surement le vide que tu refusais d’admettre. Ce besoin de tendresse qui t’avait toujours été refusé. Ta nuit était pourtant simple, perdue dans des rêves dont tu ne te souviendrais pas. Paisible même, c'était rare.
Mais alors que tu dormais tel oiseau en cage, tu n’entendais pas le chat roder. Vil prédateur. Un frisson vint parcourir ton corps, provoquant ton éveil. Il était timide, Morphée toujours prêt à te reprendre à tout moment dans ses bras. Un murmure vint parcourir tes lèvres « Orsino » noyées dans des gémissements propres au réveil. Tu pensais que c’était le chien qui bougeait et avait provoqué ton éveil. Mais rapidement ton corps vient se raidir, alors que tu portais délicatement tes doigts sur tes yeux. Le bourreau était là. Tu le sentais. Doucement, ta tête tourna vers lui, un sursaut. Est-ce un cauchemar ? Mais avant même que tu ne puisse poser une question, connaitre la raison de sa présence dans ton univers, ta chambre, ton refuge. Il te demanda de l’aider, c’était plutôt un ordre. Il devait retirer sa veste. Dans un souffle tu viens tirer sur ton t-shirt, toi dont la gène ne faisait que chauffer tes pauvres petites joues. Tu aurais souhaité que le vêtement se transforme, que le tissu grandisse et couvres plus de peau. Mais ce n'était qu'un t-shirt. Retenant un bâillement, tu t’agenouillas lentement sur le matelas. Alors qu’il restait là immobile à côté de ton lit. Enfant soumis, tu laissas glisser tes mains sur ses épaules, pour que ses bras quittent les manches de la veste que tu posas sur ta table de nuit. T’approchant de lui, tu sentis l’odeur si commune de l’alcool. Un instant du aurait souhaité un verre, pour te détendre. Ton corps était tendu, tu ne pouvais pas être détendu en sa présence. Il se contentait de te fixer alors qu’il te demandait de lui retirer sa cravate. Tes mains tremblantes virent se poser sur le nœud coulissant, pour finalement le défaire et la mettre au même endroit que sa veste.
Finalement, c’était la chemise. C’était la première fois qu’il te demandait ce genre de chose et tu pensais que l’alcool n’était pas pour rien. Maladroitement tu entrepris de détacher les boutons du vêtement. C’était une première pour toi, pauvre petite chose somnolente. Tu priais encore un peu pour que ce ne soit qu’un cauchemar, craignant à chaque instant de te prendre une de ses cruelles caresses. Alors que tu venais de finir, tu laissas échapper entre tes lèvres une innocente phrase « Tu as encore besoin de quelque chose ? » tu tentais d'être poli, priant pour qu'il parte. Espérant qu'il était venu simplement, car l'alcool avait alourdi ses membres. Ta voix était tremblante, un murmure. Comme si quelqu'un pouvait être réveillé dans la demeure, vous n'étiez que tous les deux. Mais tu craignais toujours qu'en parlant trop fort, il décide de te remettre à ta place.
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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:22


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Muraille effondrée sous les assauts impérieux d'un cœur au bord de l'asphyxie, tambourinant sans cesse contre sa cage d'os, demandant en répété à ce qu'on le délivre de cette antre dont il est le prisonnier. Respiration coupée sous ses yeux qui s'éveillent, et son corps qui s'arque sous les affres du sommeil. Les sang se retirent de ses joues pour mieux affluer dans son bassin, œuvre des mécaniques des fluides qui le rendent d'avantage honteux de ses sens ainsi embrasé. Cruelle et perfide créature que cette péronnelle habitée de cette innocente séduction qui, sans le savoir, suscite tous les désirs les plus réprouvés que la terre ai jamais porté. Ne reste que l'éclat apeuré de ses yeux pour lui rappeler qu'il est ici le prédateur et qu'elle n'est que la charmante biche que trop exposée à ses griffes acérées. Poings ainsi refermés sur eux-même, il enfonce ses ongles coupés à raz au creux de ces chairs comme pour se rappeler quelques vestiges de ses retenues jadis tant cultivée. Il n'en est aucune qui revienne, et déjà il s'échine à lui faire retirer sa veste.

Sombre désirs dont il voudrait se faire l'écho, besoin de venir caresser le satin de ces peaux exposées à peine plus bas que sous son nez, mais il n'en est rien et se laisse porter sous le peu d'adresse de ses mains encore inexpérimentée. Elle tire ainsi sur les pans de sa veste, la faisant ainsi choir mollement sur le parquet avant de s'attaquer aux rubans de soies noués sur sa gorge. Il serait si simple pour elle de serrer un peu plus pour ainsi le blesser, mais elle n'en fait rien et déjà le fait glisser entre ses doigts pour mieux l'en défaire. Sensuelle gestuelle dont elle n'a cure, mais qui ne fait que d'avantage rendre palpable l'étroitesse de sa propre situation tandis que remonte le long de son dos l'indélicat frisson d'un interdit.

Il bafoue ainsi sa morale, se fait plus présent que jamais au côté de cette créature qui se fait farouche sous ses regards, sans pourtant pouvoir y échapper. Étreinte outrageante dont il imagine déjà la mine, sentant presque sa chaleur se mêler à la sienne dans les délices de luxure. Soupirs extasiant qui se marquent des envies de stupre tandis qu'il entend la respiration se saccader de quelques estocades physiques, intenses, plaintives. Il en rêve. Il en crève. Mais déjà se brise sur la grève de ses mots à elle qui se chasse de ces plaisirs oniriques, extirpant de ses impurs pensées la réalité la plus troublante. «Non », dit-il alors d'une voix rauque, surchargée de cette sensualité qu'il voudrait lui exposer dans les plus immondes postures.  « Non, je n'en ai pas fini avec toi. », rajoute-t-il comme pour s'assurer qu'elle a parfaitement compris ce qu'il voulait dire par ce refus qu'il lui impose.

Brave créature qui se meurt de frayeur, il peut déjà la voir s'effondrer sur ses peurs. Elle bat des cils sur ses yeux zéphyrs encore ourlé d'un sommeil dont il l'a extirpé, et le charme un peu plus en lui offrant presque cette invitation dont il n'a pas réellement besoin. Il humecte ses lèvres à la simple pensée de les capturer, mais s'en détourne pour mieux avancer. Excursion soudaine de son corps sur les draps froissés de son lit, il y pose un genoux pour y prendre un appui qui le fait s'approcher dangereusement de cette curieuse adorée. La main vole, mais ne se fait menace qu'en apparence tandis qu'elle vient se nicher tout contre sa nuque pour mieux la garder de toutes les fuites qu'elle aurait pu envisager. « Dis moi, Ivy, est ce que tu m'aimes ? », laisse-t-il tomber sur le bout de ses lèvres, à peine plus qu'un soupir aux effluves de champagnes. « Ne me ment pas, je le saurais. Je sais toujours tout... », il tire un peu sur ses cheveux, pas pour la blesser juste pour l’entraîner en arrière jusqu'à la faire se coucher docilement sur le dos. « M'aimes-tu autant que tu aimes notre sœur ? Ou ne suis-je que ton bourreau ? », susurre-t-il en la surplombant de toute sa masse, dominant cette frêle créature dont il sait avoir à jamais l'ascendant.

Ses mains de part et d'autre de sa tête, elle est sa prisonnière. Douce réponse enfermée dans sa tour, bien loin de tout prince, bien loin de tout fiancé. Juste à lui. A jamais à lui. Pensées dérangeantes qui le font froissés les draps sous sa poigne et rencontrer ainsi la résistance d'une chose impromptue. Il se redresse, lentement, extirpant des cotons parfumés de ses effluves enchanteurs la couverture abîmés d'un vieux recueil. Il en examine sommairement la couverture, échappant ainsi le temps d'un instant à ce désir faramineux qu'elle fait naître en lui, fronçant les sourcils en observant la couverture abîmée de celui-ci. « Ivy. Ivy. Ivy. », répète-t-il en en caressant les pages avec langueur, semblant oublier qu'elle est bien là à l'observer. « Que vais-je faire de toi. » gémit-il dans un sursaut de désespoir.


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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:23


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Les trois lettres raisonnées dans ta tête. C’était trop beau pour être vrai, il ne partirait pas. Pas maintenant. Tu sentis ton cœur s’accélérer, ton corps était en alerte. Il franchissait une ligne, invisible, que te mettaient les larmes aux yeux. Il venait sur ton territoire, ta seule petite place, il venait de l’envahir et tu avais l’impression que plus jamais tu aurais ton espace privé dans cette demeure. Tu sentais ta gorge se nouer alors qu’il posait sa main sur ta nuque. Un frisson traversa ton corps. La chair de poule vint redresser les poils sur tes bras, la frayeur faisait son arrivée. Tu feras les yeux, lorsqu’il tira sur tes cheveux, afin que tu te poses délicatement sur ton lit. Il était imposant, dressé au-dessus de toi.
L’obscurité de la pièce ne t’aidait pas à calmer ce cœur qui continuait de battre la chamade. Il avait changé ce bourreau. Depuis quelque temps, depuis l’annonce. Il était plus doux, il était moins terrifiant. Mais tu avais peur, peur que ce ne soit qu’une façade, qu’il recommence. Qu’il compense ses quelques temps de répit en étant plus violent, alors tu avais peur. L’aimais-tu, c’était sa question. Il te la posait comme si ta réponse était vitale. Ne le savait-il pas ? N’était-il pas malgré tout ton frère. Deux êtres élevé à deux époques différentes, mais vous aviez le même sang. C’était instinctif non ? Malgré la peur, cachée sous la terreur. Mais tu ne l’aimais pas comme un frère, car tu ne l’avais jamais vu comme tel, c’était ton bourreau pas ton frère. Tu le respectais. « Tu es important » Tes mots étaient délicats, tu susurrais ta petite phrase, une caresse dans l’air. tu ne savais pas quoi dire d’autre. Tu n’étais pas faite pour les mots doux, pour les phrases affectueuses. Tu étais simplement la poupée. Soit belle et tait toi, cela n’était pas ce qu’on t’avait appris ? Dire des évidences et ne pas réfléchir. Un instrument.
Il reposa la question, formulant d’une autre manière. Tu ne savais pas réellement ce qu’il attendait ce qu’il voulait entendre. La vérité. Mais la vérité ce n’était pas. Ta sœur tu l’aimais comme une mère. Ta fratrie tu l’aimais, mais pas comme tu devais. Ils n’étaient ni ta sœur, ni ton frère. Ils auraient dû être ton égal, mais tu te voyais toujours comme insignifiante à leurs côtés. L’un t’inspirait la crainte, l’autre la sécurité. Mais tu les aimais tous les deux, non ? Tu étais coincé tête entre ses deux mains, puis il porta finalement son attention sur le livre. Tu pris une profonde inspiration, tu avais finalement le temps de souffler. De te calmer, espérant être plongée dans un mauvais rêve et que tu finirais par te réveiller.
Tu regardais ses traits, tout ton corps était inerte, posés sur le lit tu ne bougeas que ta tête. Ton bourreau était beau, vos gènes vous ont tous doté d’une beauté presque glaciale. Votre beauté cachait la noirceur de vos cœurs. Sa violence, la malédiction de ta sœur et ta tristesse. Il semblait oublier ta présence, mais tu restais coincé par tout son être. Il te parlait sans réellement le faire. Alors, tu posas tes mains sur ses avant-bras. Tes mains étaient glacées, son corps brûlant. C’était comme un courant électrique. Il se demandait ce qu’il pouvait faire de toi. Douce ironie, comme s’il s’était toujours posé la question. Du moins, tu doutais que ce soit le cas. Tu tentais de te faire délicate. « Ce que tu souhaites, comme toujours » tu ne disais rien qu’il ne savait déjà. L’homme qui t’avait tant frappé pour parfaire ton éducation, il ne s’était jamais soucié des conséquences. Il faisait ce qu’il voulait. Tel l’ainé, tel l’héritier. Comme depuis le début, tu murmurais tes paroles. Enfant timide. Tu avais peur de réveiller le bourreau, pensait innocemment avoir le frère en face de toi.
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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:23


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Fragmenté. Brisée. Anéantie d'une once de désirs dont il ne peut se défaire. Il voudrait crier et se perdre un peu plus, se défaire de ce besoin que trop dévorant dont il est la victime, mais ne peut déjà que prier sur l'autel du déjà vu. Mauvaise créature qu'il est, infâme frère qu'il n'arrive plus à être. Il voudrait plus, toujours plus. Et quand bien même la nature incestueuse de ce désir le lui interdit, lui ne peut oublier le goût de ses lèvres sur les siennes, la chaleur de sa peau exposée sous sa langue. Délices infernaux offerts aux affres de son indélicatesse, il y pensait encore bien, il y pensait toujours. Curieuse rengaine sur laquelle il aurait alors pu danser durant des heures, valse effreinée où leurs souffles allanguis se seraient ainsi mêlés jusqu'a ce qu'on lui offre enfin l'extase du bout des doigts. Du bout des lèvres.

Le regard perdu sur la couverture usagée du livre dont elle semblait éprise, il tache de ne pas s'en détourner, s'obligeant ainsi à ne plus la dévisager. Pourtant les pensées les plus dépravées ne cessent de se bousculer tout contre ses tempes,l’empêchant presque de lire le titre embué de ce bouquin dont il détient l’existence. Tout devient flou. Tout se meurt. Et déjà se font entendre un peu plus encore les soupirs d’extases dont seul son esprit peut être l’auteur. Terrible présage qui ne fait que fait s’accélérer les battements déjà précipités de son coeur. Excitations interdites qui ne sont plus que les reflets de ces grisements que l’alcool ne fait qu’accentuer, et tandis qu’il se sent d’étroite constituation, il rêve qu’elle vienne le toucher. Une caresse, une simple caresse pleine d’un onirisme désanchanté, à peine plus que son souffle sur ses chairs déshabillées et voila qu’il serait heureux pour un temps. Illusions fades aux aspirations éphèmères.

Puis sa voix, toute petite et teintée de ces effrois qu’il n’aura eu de cesse de faire naître en elle, se fait entendre. La réponse reste suspendue à ses lèvres, et fait s’arquer les sourcils de l’ainé. Il aurait préfèré entendre tout autre chose que cette curieuse politesse, et ne peut ravaler le sourire acerbe qui vient trancher son visage en deux. Pourtant la remarque, ou tout du moins la critique qui déjà nait sur le bout de sa langue se meurt. Elle se meurt sous l’étreinte inattendue, sous le bout de ses doigts qui se promène sur ses bras et font surgir le frisson du creux de ses reins. Suppliques muettes et ambivalantes se bousculet dès lors au creux des méandres de son esprit ébranlé. Somptueuse déroute qui le laisse égaré. Perdu entre le besoin de la faire cesser ce cruel manège dont il devient la victime, et le désir de la voir ainsi continuer à jamais.

Et voila que tombe le couperet. Lame mortelle qui s’abbat sur sa nuque et l’étoudit un instant de ces pensées les moins chastes. Imaginaire terrible qui courbe son corps sous la pression du sien, caresses langoureuses lui arrachant les derniers remparts séparant encore sa peau de la sienne. Soupirs arrachés de quelques cris d’extases dont il se saoule à la source de ces lèvres. Possession rageuse de ses hanches qui vibrent d’un plaisir offert tandis qu’elle lui souffle presque de continuer encore et encore à jamais, jusqu’à rendre grâce dans les tumultes d’une petite mort partagée. Terrible petite vipère. Infâme enfant qui le noie de plaisir pour mieux l’extirper de l’onirisme de l’instant. Il la désir à en avoir mal. Il la désir à vouloir lui en faire mal.

Son souffle est court, et sa respiration difficile. Le livre tombe de ses mains, métaphore visible de cette situation qui n’a de cesse de lui échapper. Lui aussi tombe. Lentement, presque au ralenti. Il se vide de ses dernières forces comme pour s’éviter de venir la dévorer, dernier rempart qu’il ne peut dépasser sans voir sa morale terriblement chamboulée. Il se meurt petit à petit tandis que sa chaleur allanguie se mêle à celle du corps de sa soeur. “Je ne serais bientôt plus important à tes yeux.”, murmure-t-il bien plus à lui-même qu’à la nymphe qui le fixe. Sa silhouette ainsi découpée dans la semi-obscurité ne saurait lui faire oublier ces quelques sculptures de ces Dianes chasseresses à la virginale apparence, elle est de celles-ci, elle est de celle qui suscite les désirs sans jamais les assouvirs. “Bientôt tu auras un époux, et tu m’oublieras. Je ne serais plus que le spectre du passé, celui qui te battait et auquel tu auras finis par échapper.”

L’épuisement le prend, ses yeux se ferment un peu mais jamais ne la quitte du regard. Il n’est que partage et souffrance sous l’invective palpable de cette enfant désirable. Sa main se lève sous ses yeux mi-clos et vient cueillir une de ses mèches de cheveux, un peu folles, qui cascadent une de ses épaules nues. Il en caresse la douceur, avant de se donner la force de se relever pour en sentir les effluves d’un parfum adoré. Derniers instants de communion avant que l’inévitable destin ne vienne la lui arracher, et déjà il se perd dans sa chevelure assombrie, y mêlant ses doigts autant que sa face qui s’en délécte. Il se fraye un chemin jusqu’à son oreille, sentant presque son poul battre au creux de sa jugulaire. “Je n’ai jamais fait ça que par amour. Rien que pour te protéger de toi même, de ta douceur, de ta fragilité.”, souffle-t-il au travers de sa souffrance avant de retomber sur les draps, caressant toujours etre ses doigts la mèche délicate de ses cheveux délassés. “Ne me quitte pas Ivy. Jamais. S’il te plait.”, supplie-t-il en se défaisant d’elle pour mieux remonter sur ses yeux abîmés un bras salutaire qui ne la laisse ainsi pas être le témoin de sa déchéance, de son anéantissement.


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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:24


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Alors qu’il prenait accidentellement place dans ton lit, tu sentis ton corps se raidir. La sensation que quelque chose n’était pas comme elle devait être. C’était surement juste le fait qu’un homme ce retrouve dans ton lit, une première après tout. Ou simplement le fait que se soit ton la proximité avec ton aîné qui continuait à te mettre en alerte. Après des années à subir ses lubies, tu avais effectivement instinctivement une certaine méfiance à son égard. Craignant toujours qu’il pourrait décidé de te corriger, pour le plaisir ou pour ton bien. Pourtant, il restait simplement étendu à tes côtés, il semblait … triste, du moins ses mots le faisaient croire. Il avait peut-être besoin d’être rassuré, mais tu n’avais pas été éduqué pour le réconfort. Alors, tu laissas ton naturel prendre le dessus. Dire ce que tu pensais et non pas ce que tu aurais dû prononcer.
« Tu seras toujours important à mes yeux », c’était une évidence. La petite poupée que tu étais ne comprenait même pas comment il pouvait imaginer une telle chose. C’était ton ainé, malgré tout ce qui allait se produire, que tu allais perdre ce doux nom que tu avais tant maudit, mais qui finalement te rassurait énormément. Tu continuerais à voir en ta fratrie un repère, quelque chose d’immuable auquel tu pouvais éternellement te raccrocher en cas de doute. Il parlait d’amour, l’amour c’était un rêve quelque chose qu’on t’avait toujours dit non important et étrangement c’était ton ainé qui parlait de ça. L’amour, votre famille n’était pas une grande expressive sur les sentiments qu’elle pouvait avoir en son sein. Tes parents n’étaient pas les êtres les plus affectueux au monde, mais si tes ainés étaient au moins admirés. Toi tu n’avais toujours été qu’une ombre au tableau. Finalement, tu te permis une liberté de parole envers ton ainé. « Dis moi, Mordred, pourquoi est-ce que tu m’aimes ? » tu ne posais jamais de question, et pourtant ce soir tu te le permettais. Il avait de l’affection pour toi alors que tes parents pas tant que ça. Tu voulais simplement comprendre ce qui était différent, pour quoi il te parlait d’amour alors qu’il avait été un parfait étranger, un parfait bourreau pendant des années. Vous n’aviez même pas grandi ensemble, et pourtant il semblait accorder beaucoup plus d’attention à ta personne que tes propres géniteurs.
« Je n’ai jamais compris » laissa tu échapper entre tes lèvres. Tu avais glissé ta main sur sa joue, la laissant glisser doucement vers sa chevelure afin de finalement s’y perdre. Tu sentais son souffle embaumé de champagne, s’écraser sur ton visage. « En quoi c’est mal, la douceur ? » Tu l’avais toujours su, qu’il avait « parfait » ton éducation, parce que tu étais trop douce et trop faible. Il le disait souvent, mais tu n’avais jamais su pourquoi c’était mal. Ta seconde main vint rejoindre cette perdue dans ses cheveux. Tu réduisais involontairement l’espace entre vos corps, mais tu cherchais simplement à lui montrer que la douceur qu’il lui avait toujours tant reprochée n’était pas une chose mauvaise. Voir ton frère dans cet état, aussi calme, aussi doux. C’était quelques choses de profondément étrange, tu avais beau avoir toujours eu peur de lui, à cet instant tu voulais l’apaiser. C’était comme instinctif, quelque chose de plus fort de toi. Après qu’il te demandait de ne pas le quitter, tu t’autorisas quelque chose que tu n’avais jamais fait. Tu posas tes lèvres sur sa joue, tendrement. « Je n’ai pas envie de partir » finis-tu pas souffler. TU ne voulais pas te marier, tu ne voulais pas devenir la possession de quelqu’un. Mais finalement, tu n’avais jamais eu ton mot à dire sur la question. Tu en avais parfaitement conscience et lui aussi le savait.
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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:24


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La tension est palpable, mesurable aux battements de son coeur qui ne cesse sa course effreinée au creux de sa poitrine. Il se sent béant, avalé par le gigantesque maelström de sa, si stupide, sentimentalité. Le voila chien appeuré, outragé, de voir sa maîtresse ainsi penser à s’en aller. Il n’en veut pas de ce départ pourtant depuis déjà bien longtemps annoncé, il n’en supporte pas la teneur, pas la couleur. Il préfére de loin se terrer dans ses mensonges, se couvrir de précieuses pensées aussi maladives puissent-elles être, mieux se gorger de ce malsain espoir de la voir chavirer. Il n’est plus le capitaine de son propre navire, elle le gouverne tout entier, elle le dirige à sa guise, et pourtant ne semble en rien le remarquer. Terrible femme, encore un peu gamine, naïve de ces contes pour enfant qui emeut, déjà, le loup affamé. Elle lui assène le coup de grâce d’un mot si vague qu’il continuer d’entailler l’épiderme de son âme. Important. Peu lui importe cette terrible importance, il ne voudrait entendre qu’une chose, celle de son amour partagé. Maladif. Obsessionnel. Malsain. Indicibles désirs qui le rongeait jusqu’à la moëlle de ses os, et ne demandait que le remêde de ses lèvres, de sa peau contre son corps, de ses soupirs contre sa bouche.

Il en avait toujours tû la teneur, sachant fort bien qu’il s’agissait d’un mal incurable, d’une passion inassouvie qui ne pourrait jamais l’être. Seulement, ces sens et sa courtoisie fraternelle ainsi diminuée, rendaient son désirs plus marqués, et ses gestes, jusqu’alors, fort de quelques suretés, se retrouvaient empreinté, presque gauche. Il a de la tendresse dans ses caresses, de l’amour dans son regard, et cela n’échappe en rien à cette pauvre Ivy qui, jusqu’alors, n’avait été que le témoin malheureux des frasques tyrannique de son aîné. Cruelle créature qui se love contre lui, ne faisant que peu de cas de ces pauvres tissus qui séparent sa poitrine de son torse, entremêlent presque ses jambes aux siennes, tandis qu’elle caresse son visage avec lenteur. Les mots viennent à poindre sur ses lèvres, questions fâcheuses dont il ne peut répondre sans se savoir en tout point défaillant de sa morale. Cependant il ne peut nier apprécier cet élan de tendresse dont elle fait preuve à son égard, perdant ses doigts joueurs au creux de ses boucles sombres, se rapprochant inéxorablemet de lui, a tel point qu’il peut sentir son souffle et boire ses mots à la source de ses lèvres.

La sensation est terrible. L’envie de combler ce vide qui les sépare encore insurmontable. Alors, lentement, le geste un peu fébrile, il glisse ses mains tout contre ses côtes, les noue derrière son dos, et d’un simple mouvement de bassin retourne la situation. Souffle extatique qu’il vient nicher contre sa gorge tandis qu’il lui murmure, “je ne vais pas te faire de mal.”, cherchant à calmer la frayeur que le moindre geste brusque peu délencher. Il ne souhaite pas lui faire le moindre mal, pas maintenant tout du moins, pas alors qu’il la tient ainsi dans ses bras, sa tête nichée tout contre son cou. Il ne bouge pas durant quelques longues minutes, cinq tout au plus, laissant planer un certain silence tout autour d’eux, s’abandonnant aux rythmiques entremêlées de leurs coeurs. Ils battent la chamade, le sien plus que celui de sa cadette. Elle le rend fou.

Doucement, il s’en détache sans pour autant s’en éloigner, se rapproche même d’elle, se love à son profil. Il s’appuie sur un de ses coudes, tandis que son autre main s’affaire à chasser les mèches de cheveux qui lui barre le visage. Il frôle inlassablement sa poitrine sans pour autant le faire exprès, sans pour autant cesser de le faire. Il remet de l’ordre dans sa tenue, fait retomber son t-shrt qui remonte sur son ventre, et frôle à dessein le satin de son ventre dévoilé. Pudeur impudique dont il profite un peu sans pour autant trop avoir l’air d’y toucher. Puis tout cesse, il retombe un peu dans les vappes, rattrapper encore par ces vagues de sommeil qui le prennent en traître, et le font s’abandonner aux bras de Morphée. Pour autant, il ne la lâche pas, embrassant l’arrondie de son épaule et plaquant une main posséssive sur son ventre pour empêcher toute retraite.

“Je ne détiens pas les secrets de l’amour, je suppose que ce sont des choses auxquels il est difficile de s’opposer, qu’il est parfois difficile d’accepter.”, finit-il par susurrer tout contre sa peau, se déléctant de ses parfums féminins dont sa peau se fait la parfaite exhalaison. Il se mord la lèvre en pensant à cela, à ce qu’il vient de dire, à ce qu’il ressent pour elle et qu’il souhaiterait pouvoir rejeter pour ne pas tomber, encore plus, dans le plus déroutant des désirs. Le plus immorale des plaisirs. Sur son t-shirt, ses doigts tracent de petits cercles, circonvolutions sensuelle et d’une douceur que l’on ne pourrait déviner chez lui. “Je ne sais pas ce que j’aime chez toi. Je pourrais te mentir, te dire que j’aime tout, mais ce serait mentir. Je n’aime pas te mentir.”, souffle-t-il d’une voix rauque, descendant sa tête jusqu’à la poser contre son sein, se faisant un peu plus intime encore alors qu’il sait devoir garder ses distances. “J’aime tes lèvres quand tu souries même si je n’arrive pas à faire naître la joie en toi. J’aime tes yeux quand ils sont rieurs même s’ils ne font que pleurer en ma présence. J’aime ta naïveté autant que ta douceur mais je voudrais les briser pour qu’à jamais elles soient à moi. Je t’aime toi à ne jamais vouloir t’en laisser partir.”, et ses mots disant, il ressert un peu plus son étreinte, sentant sa masculinité se heurter au galbe de ses cuisses. “J’ai tenté de te garder, je voudrais que tu sois à moi à jamais.”, murmure-t-il inaudible à d’autres qu’eux-même, tandis qu’il dodeline déjà et se berce du sommeil de Bacchus.



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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:25


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Alors qu’il nichait sa tête contre la gorge, tu sentais ton corps se raidir. Il avait beau te dire qu’il ne te ferait pas de mal, tu commençais à te sentir perdue. Tu étais prise dans un tourbillon d’émotions toutes aussi contradictoire les uns que les autres. Tu avais toujours voulu que ton frère ne soit pas qu’une brute avec toi, ce soir il te montrait qu’il pouvait, être, comme tu l’avais toujours souhaité. Tu sentais ton cœur battra une chanson méconnue. Il semblait comme jamais alors que ton frère ne faisait que crée un long silence tout en faisait de toi sa prisonnière. Mais tes pensées étaient coupées net alors qu’il commençait une petite dance dont tu ne connaissais rien. Que ton corps lui interprétait comme un pur délice, tous tes sens s’enflammaient au contact de ton frère. Tu étais comme soumise à un sortilège. Un feu liquide se répandait en toi et ton souffle se faisait de plus ne plus rapide, tu ne comprenais pas ce qui se passait, tes jambes tremblaient. Ton cerveau était dans tous ses étant. Tout se mélangeait et tu n’arrivais plus à réfléchir, tu sentais simplement ton corps être pris d’une fièvre dont tu n’avais jamais connu les effets.. Incapable de retenir tes mains qui s’était a nouveaux glissé dans ses cheveux pour le plaquer d’avantage contre ton épaule alors qu’il posa ses lèvres dessus, provoquant un frisson de bien-être que tu n’avais jamais connu.
« J’étais pourtant persuadée que les gens comme nous n’avaient pas le droit d’aimer » tu rougissais immédiatement de ta phrase, après tout c’était quelque chose qu’on t’avait souvent répété : l’amour n’était qu’une chose faite pour affaiblir les cœurs. Mais cette phrase était si spontanée qu’elle ne pouvait pas être mal prise. Tu voulais en savoir davantage, qu’il te raconte finalement une histoire, celle de l’amour. Alors qu’il posait sa tête sur ta poitrine, tu laissas glisser tes doigts maladroitement vers la nuque afin de la caresser. Tu ne comprenais pas ce qui se passait, tu commençais à ne plus être maitresse de ton corps qui finalement commençait à se comportent sans suivre le fils de tes pensées. Ton rythme cardiaque commençait à s’affoler, ta température corporelle grimpait en flèche alors qu’il énumérait les choses qu’il appréciait en toi. Alors qu’il te faisait finalement une déclaration dont tu n’aurais jamais cru possible. Il semblait sincère, mais tu avais toujours cru que c’était impossible, que personne n’était destiné à t’aimer. Que tu ne serais à jamais qu’une poupée qu’on userait à sa guise. Emporté par les émotions nouvelles, cet émoi dans lequel ton corps t’emportait. Tu mordis ta lèvre, essayant de calmer ton cœur, calmer ton corps. Mais sa dernière phrase eut raison de toi, alors même que tu le sentais somnolent tout contre toi. « J’aurais aimé t’appartenir » finis-tu par souffler comme pour toi-même. Finalement, c’était la triste vérité, ton frère. Cet aîné commençait à réveiller en toi des envies que tu aurais du gardé étouffées.Tu laissas échappé un petit soupire, entre la frustration et l’envie. Tu désirais quelque chose que tu n’avais pas le droit d’avoir. Ton corps ne devait désirer qu’un seul homme. Ton futur époux et non pas se laisser dompter et réclamer d’avantage de caresse de la part de ton aîné. Cependant, c’était déjà trop tard, il en voulait plus alors que tu savais que tu ne pouvais pas.
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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:26


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Peau contre peau. Corps lové entre les courbes de l'autre. Caresse du souffle sur les chairs. Ainsi se distillent les terribles poisons qui meurtrissent l'esprit et font tomber en lambeaux les dernières réticences de l'âme. L'alcool s'étiole, s'évapore, au travers de ses mots qui se font langoureux sur le bout de sa langue. Plus aucune prises ne lui est permise, il est désormais en chute libre, prêt à mourir pour assouvir cette pulsion lancinante qui ne cesse de le torturer. Il cède, lentement mais sûrement, à ce caprice infernal qui le plonge irrémédiablement dans les plus grands vices. Il lâche prise tandis qu'elle le séduit d'avantage à force de quelques mots naïfs, à force d'une tendresse dont elle ne devrait pas faire figure. Il sait sans vraiment l'avouer qu'il est la cause, mortelle, du désenchantement à venir, pourtant malgré cette clairvoyance il n'a ni la force ni le cœur de la repousser encore une fois. Tout son corps à lasse de cette bataille perdue d'avance, toute son âme se sent tirailler entre le désir et l'interdit. Tout n'est que contradiction dont il ne sait plus vraiment ce défaire, tout n'est que contractions douloureuses liées à cette sentimentalité rageuse et rageante.

Il se rengorge de cette naïveté dont elle fait preuve, la resserre entre ses bras tandis que ses lèvres cherchent d'avantage encore la saveur de sa peau. Il voudrait y mordre à pleine dent, voudrait la serrer jusqu'à lui voler le dernier de ses souffles. La frustration le tue à petit feu, et elle ne fait que le rendre davantage incandescent tandis qu'elle le serre un peu plus contre son sein. Ses doigts encore enfantin jouent de ses boucles tandis que son corps se love contre l'être qui la touche. Instinct sulfureux qui ne font qu'élever d'un cran le désir qu'il peut avoir d'elle, il se sent mourir entre ses bras, et il gémit de cette tendresse qu'elle lui offre sans vraiment savoir la torture qu'elle assène à ses sens. Il n'est désormais plus que le sommeil et l'engourdissement de son corps pour la sauver de l'assaut fauve qu'il pourrait lui faire subir. Elle susurre alors des mots qui ne devraient pas être, murmure les mots qu'il aurait souhaité à jamais entendre. Encore et encore, répété en une douce litanie qui le berce tandis qu'il entend son cœur cogner contre sa poitrine. Il resserre ses bras autour d'elle, caresse un instant sa peau nue qui vient à la rencontre de ses doigts à chacune de ses inspiration. Elle ne s'échappe pas. Pas aujourd'hui. Il ne le permet pas.

Le monde s'envole, tout devient flou, et ne reste plus que la cacophonie des sens enivrés. Il s'endort, coule entre les bras de Morphée tout en sentant encore son corps renversé par l'envie de glisser en elle, de la faire gémir sous la poigne de sa férocité, de l'entendre souffle sous cet amour ravaler. Il veut avoir le goût de ses lèvres sur sa langue, de goût de son amour sur les lèvres, il veut tout. Il la veut entière. Il s'évade avec la certitude que ce jour n'est plus si loin. Il s'enfonce dans les limbes sans savoir qu'au réveil plus rien ne sera pareil, que toutes les prémices à ce désir assouvi seront oubliés. Évaporé de ses veines comme l'alcool ainsi disparu.


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