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Basile Doranger

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Message par Invité Lun 15 Jan - 20:09


   
   

   
Basile Constant Doranger

   
Bonjour, je m'appelle prénom(s) nom, mais on me surnomme parfois surnom. J'ai actuellement 00 ans, car je suis né(e) le 15 octobre 1982 à Porto Vecchio (Corse) et je suis Français. Il est plutôt attentif, humble, perspicace mais aussi colérique, pessimiste, provocateur. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être moyen. Il y a quelques années maintenant, il s'est procurée une baguette faite en bois de châtaignier, mesurant trente et un virgule deux centimètres et contenant une plume de Phoenix. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un papillon de nuit,. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : sa soeur tout sourire lui tendant les bras. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. un mur avec de nombreux yeux l'observant, le détaillant, ne le lâchant jamais du regard, dans son cas.
   

   
comment on peut me reconnaître ?

   ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ?
L'échange est un moyen de découvrir de nouvelles choses mais également de parfaire une éducation. Car si des pays sont connus pour avoir l'éducation parfaite, on réalise bien rapidement que ce n'est qu'une illusion. Certaines écoles enseigneront des matières que d'autres n’aborderont qu'en surface. Car chaque pays possède sa propre vision de l'éducation et il est parfois plus désirable d'en faire le tour pour pouvoir réellement aborder tous les sujets. Tu étais un élève curieux, même si tu étais loin d'être parfait dans tous les sujets. On ne pouvait pas te retirer ce fait, ta curiosité était telle que tu n'avais pas hésité à sauter cette occasion.

  ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  
La grande bataille, c'était un sujet qui a probablement fait parler toute la communauté magique du monde entier, même si tout le monde ne savait pas exactement ce qui se passait. Certains même s'en fichaient. Toi, ben toi t'étais juste de ceux qui en parlaient le moins, ce n'était pas un sujet que tu trouvais intéressant, car ce n'était en rien quelque chose de joyeux C'était une folie. Une folie qui avait pris que trop d'ampleur et avait causé beaucoup trop de perte. Alors, au moment de la bataille, tu ne pouvais pas réellement dire où tu étais , ni même ce que tu faisais, car ça n'avait pas d'importance, tu en étais loin, mais toutes les actualités vous avez renvoyé à ce sujet.

  ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  
La magie est supposée être l'essence de vos êtres, elle doit couler dans vos veines et se faire aussi naturelle que possible. Bien évidemment, les cracmols existent, mais c'est ancré dans ton esprit tu n'en était pas un alors, elle se devait de faire partie de toi. Tu ne possédais que peu de choses dans ta vie. Alors, on pouvait bien reconnaitre que tu avais peur de cette éventualité. Tu avais peur d'affronter le regard de ton père si cela devenait ta réalité. Rien qu'imaginer perdre ce statut, déjà que tu n'avais, à ses yeux, pas l'image d'un homme. Et pourtant tu n'avais rien d'un sorcier extraordinaire, toi tout ce que tu voulais c'était juste qu'on cesse de te voir comme un raté. Que ton père soit fier de toi, mais comment pourrait-il l'être si tu perdais ta magie ?

  ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  
Personne. Tu n'as pas la prétention d'être de ceux que tout le monde connaît. Non, toi tu n'as jamais été le genre de personne à apprécier être le centre de l'attention. Ironique, quand on connaît ta soeur et ta demi-soeur qui pourraient concourir pour devenir la reine du mensonge et de la manipulation. Tu ne cherches pas à être ce que tu n'es pas et encore moins être de ceux qu'on admire, qu'on souhaite devenir. Non. Toi tu es le genre de personne que peu souhaite approcher, on ne te connaît pas et tu t'en fous. Car finalement tu n'es pas venu ici pour devenir quelqu'un, mais pour apprendre de nouvelles choses.


  It's a trap.
  Ça n'avait pas été compliqué de le convaincre ton père. Ta belle-mère non plus. A vrai dire tu avais le sentiment que s'ils avaient aussi rapidement accepté de se “débarrasser”de vous, c'était pour profiter d'une espèce de nouveau départ où vous n'étiez que les témoins par défaut. Du moins, Émerence et toi. Ta soeur, elle, gardait sa couronne de princesse dans cette maison et avait les grâces de tous. Mais comme les bonnes nouvelles ne venaient jamais seules, tu l'avais rapidement découvert, elle partait elle aussi. Elle vous suivait tous les deux, comme un loup traquant sa proie afin de mieux la surprendre. Alors, tu faisais ton bagage, avec une certaine hâte. Tu étais pressé de partir loin. Car en réalité si tu voulais partir, ce n'était pas pour fuir, mais pour apprendre de nouvelle chose, ou plutôt découvrir une nouvelle culture. Respirer loin de cette famille complètement malsaine qui était en train de te pourrir petit à petit. Un vice qui se propageait dans ton coeur et t'avait rendu plus mauvais que tu ne l'étais. A devenir le semblable de  ton père. Qu'il continuait de faire de toi un être remplit d'une détresse telle qu'il serait à jamais capable d'être satisfait. Une soeur qui ne te laisserait jamais rien avoir. Tu avais voulu partir pour mieux fuir tout ça, mais maintenant tu comprenais qu'on t'avait tout simplement tendu un piège et tu avais foncé dedans tête baissée. Ils se débarrassaient de vous, des indésirables, mais sans vous laissez la moindre liberté. La peste de ton sang, qui se ferait un malin plaisir de racconter vos moindres écarts au règlement.
À cette pensée tu tapas du pied au sol. Attrapant nerveusement une pile de vêtement que tu aurais tout aussi pu lancer de colère dans ta valise. On ne pouvait pas simplement te laisser tranquille, tu n'étais pas assez bien, mais il fallait que tu te fasses accompagner de la perfection et cela te faisait comprendre que tu ne pourrais pas profiter de cette aventure, non. Une paire d'yeux resterait posée sur toi et ne te laisserait jamais avoir une vie plus facile. Car tu n'en avais pas le droit, n'est-ce pas ?  D'être libre de ta vie ? -”connerie” laissas-tu échapper dans un murmure pour toi-même. Ça t'aurait presque donné envie de tout annuler, de rebrousser chemin. Mais rapidement tu réalisas que c'était montrer à ton paternel une image à laquelle il s'attendait Celle d'un peureux, qui n'était pas capable de prendre son envol. Un enfant, donc, capricieux qui aurait juste eu peur de partir loin. Mais tu n'avais pas peur, non tu étais plus que désireux de prendre ton envol. Mais tu avais ce sentiment que peu importe ce que tu pouvais vouloir faire tu en serais incapable. De prendre ton envol. Non. Jamais. On ne l'avait pas dit, mais ta famille semblait être une cage dans laquelle tu ne pouvais réchapper. Un long soupir s'arracha d'entre tes lèvres. Tu fermas les yeux pour penser, ou alors juste faire le vide. Tu étais incapable de réellement faire la différence sur le moment. Nerveusement, tes doigts vinrent passer sur ton visage. Tu ne pouvais pas faire marche arrière.
   
Tu veux connaître mon histoire ?

    Trop faible, c’était le mot que ton père répétait souvent. Tu n’avais pas la carrure d’un homme. Tu avais un corps trop fin. Tu n’avais rien d’impressionnant. Il voulait ce cela change. Il voulait que tu deviennes plus costaud. Tu n’étais pas destiné à être imposant, certains disaient que tu tenais trop de ta mère, nom d'un visage dont tu n'avais aucun souvenir, elle était morte trop tôt pour que ses traits se marquent dans ton esprit. Jamais. C’était ainsi que tu étais fait, personne n’aurait jamais pu le changer. Mais tu étais le garçon, tu devais être l'homme, mais tu n'étais que trop chétif et cela le dérangeait quelque peu. Tu le savais, tu l’entendais le répéter. Dénigrer ton corps que tu commençais à de moins en moins supporter. N’était-il donc pas content d’avoir eu un fils, tu ne lui suffisais finalement pas. Finalement, tu t’enfermais bien trop souvent dans ta chambre pour lui réchapper, ses mots secs ne sont jamais emplis de tendresse. Pas comme il s'adressait à ta soeur, l'enfant parfaite, celle qu'il aimait comme une princesse, toi, tu n'étais qu'un indésirable qu'il aurait probablement souhaité échanger avec un autre modèle. Ton père ne t'aimait pas, c'était ce que tu ressentais. Ses yeux se posaient sur ton visage comme si tu n'étais un vulgaire objet décoratif dont on regrettait l'acquisition. Mais tu cherchais toujours son approbation, incapable d'être insensible à cette honte que tu lusses dans son regard. Les autres ne voyaient rien, car il n'y avait rien à voir, ce n'était que moral cette violence qu'il avait envers toi, jamais il ne t'aurait touché, il te l'avait dit : le moindre coup te briserait surement en deux. Et c'était terrifiant pour un gamin. Pensant que l'unique solution était de devenir plus épais. Le soir tu avais le même rituel, faire des pompes, et même ça ne changerait jamais ce que tu es, mais ça tu l'ignorais encore. Un. Le truc. Deux. À garder. Trois. En tête. Quatre. Ne jamais Cinq. Perdre. Six. Patience. Sept. Du reste. Huit. De tout. Neuf. L’indifférence. Dix. Voilà la clé. Onze. Le seul et unique. Douze. Truc. Treize. Mais il existe. Quatorze. Des tas d’autres. Quinze. Raisons. Seize. Des tas. Dix-sept. Apprendre de nouvelles choses. Dix-huit. Tout le temps. Dix-neuf. Et c’est. Vingt. Simple. Vingt-et-un. Parce qu’il n’y a pas. Vingt-deux. Rien d’autre. Vingt-trois. À faire. Vingt-quatre. Apprendre.

_ _ _ _ _

Enfant tu étais un être sage et docile, adolescent, tu commençais à avoir conscience de bien trop de change. Tes yeux ne filtraient plus la vie de manière innocente, non, ils étaient bien ouvert sur la réalité, sur les vrais problèmes, ceux que tu aurais préférés entrapercevoir que quelques années plus tard. Car tu le savais, rien ne serait jamais aisé, la vie ne l’était pas, elle n’était clémente avec personne mais toi. Il semblait que tu avais tiré une mauvaise carte à la naissance, celle qui annonçait que tu devrais être un roc pour survivre. Car si les enfants sont d'un cruauté enfantine, les adolescents eux sont mesquins et savent parfaitement différencier le bien du mal. Alors cela t’arrivait bien souvent, contourner le règlement de l’établissement, et sortir le soir de beauxbaton. C’était là où tu te trouvais, perdu dans tes pensées en pleine nuit, dehors,dans le parc qui entouré l’établissement. Personne ne savait que tu venais ici, et il y avait peu de personnes qui devaient s’en soucier. Mais tu te sentais mieux, dehors qu’enfermé entre quatre murs avec des sorciers qui ne comprenaient rien à la vie. Tes yeux s’étaient égarés sur l'écorce abîmée d’un arbre. « Basile ?» Tu sursautas, une voix qui t’était vaguement familière raisonnait tel un murmure. Tu avais pensé être tranquille mais c’était sans compter sur les autres qui étaient comme toi, des aventuriers nocturne. Tu relevas la tête, et tes yeux tombèrent sur une sorcière que tu connaissais que trop bien.Emérence, c’était supposé être ta demi-soeur, mais du haut de tes 14 ans, tu avais encore du mal à comprendre comment on pouvait te faire vivre avec une fille avec laquelle tu n’avais aucun lien de sang. Et malheureusement pour toi. Ses yeux te fixaient avec tant d’intensité, elle semblait troublée elle aussi. Tu lanças la conversation pour éloigner la confusion, car vous n’étiez en rien proche mais tu avais toujours fait ton possible pour l’éloigner le plus de ta vie « Tu n’as pas le droit d’être ici »
Elle retint un petit rire « Ce n’est pas comme si toi tu l’avais» Tu aurais aimé qu’elle ne soit pas là. Tu aurais souhaité être seul, mais non. Il fallait qu’elle passe. Tu lâchas, un soupire, c’était vrai que tu n’avais jamais été tendre avec elle. A vrai dire, tu n’avais jamais été tendre avec personne. C’était ton grand défaut, un manque de tact et de douceur dans tes gestes et tes propos. Puis c’était plus compliqué que ça. Depuis que vous aviez grandit, vous vous repoussiez d’une certaine manière, incapable d’accepté la présence de l’autre..
« Basile? »Commença-t-elle avait de s’interrompre. La manière dont elle prononça ton prénom. C’était dit comme une caresse, c’était presque intime. Mais c’est alors qu’une insecte vint tourner autour de ses oreilles, la faisant bouger un peu brusquement, il semblait qu’elle n’aimait pas ça, les insectes. Finalement, elle buta contre toi. Tu t’étais rapproché d’elle et elle semblait surprise. Tellement qu’elle chancela et poussa un petit cri. D’un mouvement rapide, tu l’as rattrapa d’une main ferme par le poignet tandis que tu passas ton autre bras dans son dos pour la stabiliser. Sans le vouloir, tu la maintenais un instant tout près de toi, contre ton torse. Vos visages se touchaient presque, ses lèvres à quelques centimètres des tiennes. Tu sentis son cœur battre fort dans sa poitrine et tu avais l’impression qu’elle retenait son souffle. Un tourbillon de sensation te submergea ; le contacte de ses doigts sur ta peau et la proximité de son corps te faisait perdre la tête. Tu fermas brièvement les yeux, enivrés par son odeur, mais tu la lâcha presque aussitôt, ton regard assombri par ... c’était étrange tu n’arrivais pas réellement à mettre un mot là-dessus. Cella avait toujours été compliquée. Il fixa quelques instants ses lèvres. « Tu ne t’es pas fait mal ? » « Non, non... C’est bon, merci.... de m’avoir rattrapée, j’aurais cru que tu m’aurais laissé tomber par terre », souffla-t-elle. Elle s’était éloigné un peu, mais son parfum t’enveloppait toujours et tu n’arrivais pas à dissiper le trouble qui t’avait saisi. « Bien. Retourne au château maintenant. Car la prochaine fois, je ne te rattraperais pas. »

_ _ _ _ _
La nuit était en train de tomber, tu aurais dû faire comme les autres et prendre la direction du château mais tu n’en ressentais pas l’envie. Tu ne voulais pas te retrouver coincé entre deux sorciers pendant un repas qui ne t’inspirait finalement pas grand-chose. Ta vie était tellement fade à tes yeux que même la nourriture ne te donnait envie. Manger n’était qu’un acte destiner à survivre et tu semblais n’y prendre aucun plaisir. C’était une triste constatation mais, l’appétit d’une personne était généralement révélateur, et le tient montrait que tu n’étais pas quelqu’un qui affectionnait beaucoup de choses. Ton esprit s'était trop privé d'envie. Tu n’étais qu’un sorcier qui fuyait les autres, certains y voyaient de la prétention, mais ceux qui avaient le courages d’essayer de te comprendre savaient parfaitement que tu étais ainsi fait, tu aimais être seul, affectionnant la solitude plus que nécessaire, car elle t'éloignait de ta soeur qui était le centre de l'attention. Et au fond, ils étaient rares à accepter ce trait chez toi, car même s'ils cherchaient à te connaître, ils se refusaient de te laisser seul. Comme si te regarder de loin était trop difficile, ou que feindre ton inexistence était plus fastidieux que te forcer au contact humain, ou alors attendaient-ils simplement que tu les présentes à Dorothée par la suite. Tu n’étais pas quelqu’un qui affectionnait les discussions dénuées de but. Les banalités n’étaient pas le genre de chose que tu trouvais nécessaire de partager, le silence était quelque chose de beaucoup plus précieux que personne ne semblait pouvoir respecter.
Alors évidemment, tu les entendis les bruits de pas se rapprochant de toi, alors que tu faisais tout ton possible pour les ignorer.
Un vent aigre annonciateur d’hiver balayait les environs alors que le ciel s’enfonçait dans l’obscurité de la nuit. Les pas se firent plus rapides et sans trop t’y attendre une masse vint tomber sur toi. Non, la personne n’était pas tombé sur toi, elle s’était laissé tomber sur toi, comme si tu n’avais été qu’un vulgaire fauteuil. Serrant ses bras autour de toi, comme si tu devais te sentir flatter de ce genre d’égard. Des cheveux balayaient ton visage, ce qui te fit supposé que ce fût une demoiselle, a vrai dire tu avais une idée sur son identité. Depuis quelque temps, tu avais attiré l’attention d’une sorcière, une amie à ta soeur, qui agissais comme si tu étais à elle. Et c’était exaspérant car tu n’aspirais pas à attirer ce genre d’attention. Tu voulais simplement qu’on t’oublie dans un coin et qu’on te laisse tranquille.
— « Tu es plus costaud que tu n’en as l’air, Basile » dit-elle, le ton de sa voix trahissait son sourire, a vrai dire te ne la regardait pas donc tu ne faisais que faire une supposition
Tu tournais le regard vers elle, quelques dents manquaient à l’appel dans sa bouche, mais elle savait que son sourire était encore assez joli. Elle avait un an de plus que toi mais, à vrai dire, à la voir on l’aurait imaginé plus jeune qu’elle ne l’était, surtout quand on voyait qu’elle perdait encore ses dents de lait alors qu’elle était à Beauxbaton. Une gamine qui se prenait pour une femme.
— « Ça me plaît», ajouta-t-elle en se laissant aller contre lui dans un rire, mue tout à la fois par une envie maladroite de séduire et par la nécessité de préserver son équilibre.
— « Va t’évanouir plus loin», soufflas-tu toujours aussi peu chaleureux avec elle.
— « Plus tard, mon beau» dit-elle en riant pour alléger la tension de l’instant. «Je veux pas que tu attrapes un rhume, rentre au château avec moi.» Cette sorcière, tu ne savais pas ce qui s’était passé dans son esprit, mais elle agissait comme si vous étiez un couple. Alors que tu oubliais bien souvent quel était son prénom. Tu n’avais pas compris pourquoi elle avait jeté son dévolu sur toi. Dorothée aimait en rire, et toi, tu l'as soupçonnais d'être coupable de quelque chose dans cette histoire. C'était une joueuse ta soeur, surtout lorsqu'il était question de s'en prendre indirectement à toi.
Mais la lutte était perdue d’avance, tu savais qu’elle ne partirait pas tant que tu ne l’aurais pas accompagnée. Alors tu soupiras en te redressant. Elle cherchait à t’attraper par le bras mais tu l’as repoussa, tu ne cherchais même pas à être tendre avec elle. En fin de journée, tu perdais toute patience avec.
— « Ne t'en fais pas, je vais te donner du temps à m’accepter», dit-elle en souriant, avec une petite moue coquine qu’elle imaginait séductrice. « Un jour tu pourras plus te passer de moi.»

_ _ _ _ _

Tu avais du mal à dormir, tu te tournais, retournait, dans ton lit. Incapable de couper tes pensées, incapable de faire taire ton cerveau. Tu pensais à beaucoup trop de choses et surtout tu étais ici. À l’école, c’était plus facile de te changer les idées oublier quelques instants la tentation qui était de l’autre côté du couloir. Mais ici, c’était un calvaire, devoir la croiser mettait tes faibles hormones d'adolescent à l'épreuve et plus due te refuser à y prêter attention plus ton esprit divaguait. Tu étouffais, ta propre existence était comme une torture. Tu étais coincé dans des faux-semblants qui te rongeaient. Tu faisais comme si tu t’en foutais de tout, mais au fond, ce n’était pas le cas... Et à chaque fois que tu venais ici, c’était la même chose. La même torture.
Puis il faisait chaud, du moins tu avais chaud, c’était insoutenable, c’était principalement pour cette raison que tu sortis de ta chambre. Baguette à la main tu entrepris de descendre les escaliers, silencieusement, sur la pointe des pieds, chaque marche.
Arrivé finalement au rez-de-chaussée, tu te dirigeas d’abord vers la cuisine, saisissant une bouteille d’eau. Décidément, il fallait que tu trouves un moyen de calmer ton esprit. Car tu savais que ce n’était en rien quelque chose qui devait perdurer. Ses pensées qui finissaient par hanter tes rêves et ne faisaient que te rendre plus agressif à l’égard d’Émerence. Tu n’étais en rien quelqu’un de méchant, mais elle te rendait que trop faible et tu ne voulais pas que cela soit visible aux yeux des autres.
   
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