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Pensine WDWF

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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:06

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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:07

Chrono Odette :
Odette Lupin a écrit:
CHRONOLOGY
Sous Spoilers 1962 à 1988 :


« Vingt-sept ans »
Grossesse
Amante
Perte d'Adrien
‹ Mi-Avril 1989 + Vingt-sept ans ▬  Odette quitte Adrien, car cette dernière apprend qu'elle est enceinte et se refuse de lui avouer. Elle ne laissa aucun mot, aucune indication pour avoir où elle est partie. Sa famille la croit morte, alors qu'elle part pour Paris durant trois mois.

‹ Juillet 1989 + Vingt-sept ans ▬  Odette rentre de Paris, car elle sait qu'elle a besoin de l'aide morale de son père qui l'accueille à bras ouverts malgré sa grossesse avancée. Ce même mois, elle apprend qu'elle est enceinte de faux jumeaux et que quelqu'un la fait chercher par l'intermédiaire de Lucifer qui devient son amie et qui la protège.

‹  Mi-Juillet 1989  + Vingt-sept ans ▬  Odette rencontre Edward Peakes dans un vernissage magique à Londres. Si leurs visions de l'art sont assez proches l'une de l'autre, ils gardent tous les deux le contact et Odette visite parfois Edward dans son atelier à Édimbourg.

‹ Mi-Juillet - Mi-Septembre 1989 + Vingt-sept ans ▬ Odette devient en quelque sorte l'apprentie d'Edward et reste parfois des semaines complètes dans sa maison en Écosse, sans que son père ne le sache vraiment, mais elle lui écrit une fois un courrier pour l'informer de sa reconversion et des bons soins d'Edward à son égard, Robb est rassuré et veut juste en contre parti être informé quand les jumeaux viendront au monde.

‹ Mi Septembre 1989 + Vingt-sept ans ▬  Edward propose à Odette de reconnaître ses enfants en plus de l'héberger sous son toit. Peu fière, elle conçoit cela comme une sorte de chantage pour lui et fuit à Londres où elle manque de perdre les bébés à six mois de grossesse. Elle est retrouvée à Londres par Oswald, qui lui propose à son tour de reconnaître les bébés pour éviter des ennuis à Edward, elle accepte.

‹ Octobre 1989 + Vingt-sept ans ▬  Enceinte de six mois et demi, Odette reçoit une lettre d'Amanda qui lui apprend qu'Adrien a été retrouvé mort il y a quelques jours de cela. Profondément anéantie, elle refuse de s'alimenter et de parler plus que nécessaire, elle se coupe peu à peu de l'atelier, préférant rester dans sa chambre en Écosse pour ruminer son mal... Alors qu'elle est elle-même prétendue morte, Amanda lui ré-envoie la chaîne en argent qu'elle avait offerte à Adrien. Alors qu'elle se meurt petit à petit de l'intérieur...

‹ 13 novembre 1989 + Vingt-sept ans ▬ Odette met au monde à sept mois de grossesse, deux merveilleux jumeaux : Orion et Antigone. Vers six heures du matin, elle entendant enfin les premiers cris de sa fille, puis ceux de son fils. Cependant, elle tombe dans un baby blues à la vue de la couleur des yeux d’Antigone qui ont la même teinte que ceux de son regretté Adrien. Oswald reconnait les bébés.

‹ Décembre 1989 + Vingt-sept ans ▬ Le mariage de Edward et Asphodel se déroule dans le plus beau cadre, Odette est la témoin de son maître peintre. Ce jour, elle engage Louise, la nouvelle nounou des jumeaux, alors qu'on murmure un prochain mariage entre elle et Oswald. Ce qui n'est pas vrai. Lors du bal de Noël, elle apprends la grossesse d'Asphodel et son viol, la soutenant contre tous. Même contre Edward.





« Vingt-huit ans »
Suicide
Ordre du Phénix
Grossesse Lupinne
‹  20 janvier 1990 + Vingt-huit ans ▬ Odette rencontre malgré elle le grand frère de Louise Judicaël, alors qu'Edward l'a agressé croyant que c'était un voleur. Si elle n'échange pas un mot avec le jeune homme, elle l'observe en regardant Louise le soigner avant de quitter la maison. Sans un mot de plus Odette se rend compte qu'elle le reverra ben trop souvent à son goût...

‹  14 mars 1990 + Vingt-huit ans ▬ Déménagement à Godric's Hollow en compagnie d'Oswald dans une petite maison à étage près de la forêt, elle commence à revivre un peu. Alors que les hormones redescendes, Odette se rend compte petit à petit que c'est son égoïsme qui a tué Adrien et s'enferme dans les remords et les regrets vis-à-vis du né-moldu. Elle est moins présente et appelle Louise pour les enfants le plus souvent possible, la lassant parfois des jours entiers avec eux. Elle lui fait confiance malgré tout.

‹  20 avril 1990 + Vingt-huit ans ▬  L'arrivée dans la famille d'Odette d'un petit labrador à la robe sable. Adorable compagnon du nom de Bilbo, elle s'en sert pour se raccrocher à quelque chose, son état mental chutant petit à petit avec la découverte une semaine plutôt de la tombe d'Adrien dans un cimetière de Londres.

‹  23 avril 1990 + Vingt-huit ans ▬ Internement à Sainte Mangouste, soins intensifs. Odette tente de se suicider en comprenant petit à petit qu'elle est la cause de ses malheurs. Mauvaise mère, mauvaise amante. Elle tente le suicide médicamenteux mais est retrouvé par Louise. La tentative échoue et elle reste inconsciente durant une semaine. Rencontre avec Skander Lupin, un ami de son père, elle en vient à passer une nuit avec lui.

‹  6 mai 1990 + Vingt-huit ans ▬ Retour à Godric's Hollow après deux semaines d'internement. Odette semble remise sur pieds, mais elle a bien d'autres idées en tête, surtout sa nuit avec Skander Lupin, qu'elle analyse dans tous les sens. Ne sachant pas si elle doit le revoir ou pas du tout. Elle se replonge dans ses occupations de mère et se remet à la harpe pour oublier.

‹  8 mai 1990 + Vingt-huit ans ▬ Elle découvre inanimé le corps de Skander dans la forêt derrière chez elle alors qu'elle va chercher Bilbo échappé durant la nuit. Si elle croit à des retrouvailles chaleureuses. Ils se repoussent, s'engeuglent alors qu'il découvre sa vie ses enfants. Il veut l'éloigner de son statut de loup et il transplane la laissant seule avec ses démons.

‹  10 mai 1990 + Vingt-huit ans ▬ Suite à un début de maladie moldue, Odette commence à s'inquiéter de son état de santé. Pensant finalement qu'elle est possiblement de nouveau enceinte, elle se rend chez son amie Amanda où le couperet tombe : elle est bien enceinte. D'environ un mois et il ne fait aucun doute que Skander est le père de l'enfant qu'elle prote. La peine dans l'âme et le coeur brisé, elle avorte de l'enfant.

‹  Du 10 au 17 mai 1990 + Vingt-huit ans ▬ Une semaine de répits chez son père pour tenter d'oublier ses obligations de femme et de mère. Odette tente de panser ses blessures dans la demeure de son enfance. Pourtant, Robb ne semble pas décidé à la laisser tranquille en voulant absolument savoir ce qui se trame dans la vie de sa fille.

‹  17 mai 1990 + Vingt-huit ans ▬ Une nouvelle dispute avec Robb. Odette est dans un tel état qu'elle se rend sur le Chemin de Traverse pour quelques bricoles. Contrôlée par des mangemorts, elle est identifiée comme étant une Moody et donc une personne a surveillé. Plus ou moins proche de l'agression, elle arrache le lobe de l'oreille d'un mangemort. Sauvée de justesse de la mort par Skander qui passe par là. Le sauvetage signe son entrée dans la rébellion. Elle récupère aussi vite que possible son père, ses enfants et Louise pour emménager à Poudlard, comprenant qu'elle est amoureuse du Lupin désormais.

‹  24 mai 1990 + Vingt-huit ans ▬ La confrontation entre Robb et Odette explose, il découvre enfin pourquoi elle était venue chez lui durant une semaine : l'avortement. Si tout avait pu être discret, c’était sans compter le passage de Skander qui écoute la conversation. Une dispute, des sentiments dévoilés qui ne plaisent pas à Robb. Il gifle sa fille, laissant le couple tous les deux, alors qu'elle demande à Skander d'élever avec elle ses enfants, il promet d'essayer.

‹  31 mai 1990 + Vingt-huit ans ▬ Première mission d'Odette pour le compte de l'Ordre du Phénix. Elle passe tout de même voir Skander avant de partir, jalouse de Béatrix sa meilleure amie — qu'elle pense amoureuse du Lupin à juste titre — Si tout avait pu bien se terminer, Béatrix vient assombri le tableau et le couple se quitte sur une dispute.

‹  Nuit du 31 mai au 1er juin 1990 + Vingt-huit ans ▬ La mission aurait pu bien se dérouler si les trois Moody — Rose, Prudence et Odette — n'étaient pas tombées sur trois Greyback. Un combat qui signe de nouveau la rivalité entre les deux familles désormais bien ennemies. Dans un sursaut de lucidité quant à l'envie de Cassiopé de lui porter le coup fatal, Odette prend une potion de mort fictive et tombe morte lors du combat. Forçant, Rose et Esme à rentrer à Poudlard avec un cadavre sans que personne ne sache rien de sa stratégie.

‹  Du 1er au 3 juin 1990 + Vingt-huit ans ▬ La potion d'Odette fait effet alors que son entourage la croit morte, Aries Lupin, son ami deuis Poudlard, sait très bien qu'elle expérimentait cette potion et ne perd pas espoir de la voir se réveiller dans 48 heures, sans pour autant en toucher un mot à qui que ce soit, car il a donné sa parole à la Moody de ne rien dire. La potion est complètement absorbée en fin de nuit, elle se réveille enfin. Devant un Skander qui lui avoue enfin ses sentiments.

‹ Début  juin 1990 + Vingt-huit ans ▬ Les Peakes décident qu'il est temps de faire payer à Odette sa trahison et casse l'acte de naissance des jumeaux. Les laissant sans père légal, Odette craint pour leur avenir. Odette annonce qu'elle pense demander l'adoption des jumeaux à Skander, sans que Robb n’apprécie pas vraiment.

‹ 21 juin 1990 + Vingt-huit ans ▬ La solstice d'été, fête des sorciers où l'ODP devait faire une action coup de poing, tout change au dernier moment par la mort du Ministre et la blonde, Aries, Skander sont obligés d'intervenir sur le terrain pour récupérer Ekaterina, la seconde Leader. Ils y parviennent avec bien du mal, Odette parvient à rejoindre le groupe dans ses bras : Finlay Peakes, son filleul. Ce même jour, Asphodel, Oswad et Edward meurent laissant le nourrisson de trois mois orphelin, Odette le recueille envers et contre tous.

‹ 30 juin 1990 + Vingt-huit ans ▬ Beatrix, la rivale amoureuse d'Odette meurt en mission, laissant Skander sous le choc quasi muet de ce qui arrive à ce moment-là. Ernestine perd aussi sa mère. Dans une ultime confrontation de consolation, pour soigner Skander et Ernestine, Odette parvient à prélever un peu de sang qui la conduit à un résultat : Ernestine est la fille de Skander. Mais elle ne dit rien.

‹ Juillet 1990 + Vingt-huit ans ▬ Courtes vacances de trois jours, où Skander et Odette, ainsi que les jumeaux, Finlay et Bilbo le chien, se rendent au bord de la mer dans la maison de Sofia Lupin. Tendresse et émotion, les petites terreurs prononcent leurs premiers mots, et Odette demande enfin à Skander d’adopter Antigone, Orion et Finlay. Les papiers sont retournés chez les moldus dès leur retour en Angleterre.

‹ 28 Août 1990 + Vingt-huit ans ▬ Odette a est différente, comme malade, sans vraiment l'être, suite à une prise de sang et quelques facteurs inconnus, elle décide de prendre rendez-vous chez un médecin gynécologique : Victoria, la mère d'Adrien.

‹ 1er Septembre 1990 + Vingt-huit ans ▬ Le rendez-vous à Belfast a lieu en fin de journée alors qu'Odette est la dernière patiente. Dans un moment de violence avec soi-même, la Moody avoue à la gynécologue qu'elle est la maman des deux enfants d'Adrien. En contrepartie, sans qu'elle ne s'y attende, Odette apprend qu'elle est enceinte, une nouvelle fois; et que la ligne inconnue est sans doute le gène des lycans.

‹ 10 Septembre 1990 + Vingt-huit ans ▬ Skander revient de mission de plusieurs jours salement amoché alors qu'Odette fait le pied de grue depuis des heures devant la zone de transplange. Quand il arrive avec une blonde, la Moody ne peut-être que jalouse, car enceinte, quand elle apprend que c'est en vérité Ciena, le premier amour de Skander.

‹ 12 Septembre 1990 + Vingt-huit ans ▬ Alors qu’elle profite de l’air d’automne avec Louise, Odette est surprise par Emily, la sœur d’Adrien. Qui la contraint grâce à des armes moldus de la suivre à Belfast. Le serment inviolable la contrant de ne rien dire à Skander, de ne contacter personne et de ne pas pouvoir regarder son loup. Finalement, Louise est assassinée par Emily pour cacher leur fuite. Sous les Ordre d’Emily, Odette écrit une lettre de rupture, y cachant un message d’aide. Laissant Finlay et Bilbo derrière elle.

‹ Du 12 Septembre au 16 Octobre 1990 + Vingt-huit ans ▬ Retenue de force à Belfast par Emily, Odette attends des semaines Skander. C’est lors d’une promenade au parc qu’Antigone et Orion le voit et qu’il arrive à les pister pour les retrouver. Alors qu’ils sont sur le point de partir, Emily manque de s’en prendre à Orion, Odette lui jette un sortilège de mort, brisant le serment inviolable par la mort de son ex-amie.

‹ 22 Octobre 1990 + Vingt-huit ans ▬ Alors qu’elle est une phénix recherchée, Odette se rend avec Lily-Rose à l’enterrement d’Emily. Malgré tout, elle y retrouve les beaux-parents qu’elle n’aurait jamais. Promettant à Flora, la petite sœur d’Adrien et Emily, de veiller sur elle.

‹ Dans la nuit du 31 Octobre au 1er Novembre + Vingt-huit ans ▬ Alors qu’ils sont sur le point d’évacuer le reste du château, il est attaqué par les mangemorts. Sous le sort de Quintus, Skander manque d’étrangler Odette enceinte de quatre mois. Lune presque pleine, les affres se font difficiles. Cependant beaucoup arrivent à se réfugier au cottage que les deux amants ont acheté quelques jours avant. Lothar, Bellamy, Lily-Rose, Aries et d’autres trouvent asiles chez les Lupin-Moody.

‹ 2 Novembre + Lors de la Pleine Lupin, Skander, Lothar et Aries sont attaqués alors qu’Ernestine les suivait. Elle est mortellement blessée par les mangemorts, mordue par Skander pour être sauvée. Aries quant à lui périt sous les coups des mangemorts. Dès lors, Ernestine doit combattre contre la malédiction, Odette reste à son chevet.

‹ Du 4 au 20 Novembre 1990 + Vingt-huit ans ▬ Suite à cette pleine Lune, Skander disparait sans aucune explication. Odette pense qu’il l’a quitté alors qu’il est en France. Le 21 Novembre 1990, Lothar arrive à avoir des nouvelles de Skander .Admis dans un hopital français, il est de nouveau amnésique totalement.

‹ Fin Novembre 1990 + Vingt-huit ans ▬ Odette est mise au courant par certaines personnes qu'une femme peut l'aider dans sa vengeance envers Quintus Nott, elle rencontre Erzebeth Grimstone et maudit la descendance du Nott en compagnie d'Alastar.





« Vingt-neuf ans »
Sirius
Mariage
Malédiction
‹ 20 Janvier 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Skander semble peu à peu retrouver la mémoire et reste aux petits soins avec elle. Le jour de son anniversaire, il lui montre retrouver quelques souvenirs encourageant. De plus,  il lui offre un collier ayant appartenu à Sofia Lupin, c'est ainsi qu'elle tourne une page en acceptant de le porter.

‹ Début février 1990 + Vingt-neuf ans ▬ Rencontre avec la totalité de la famille Lupin au Cottage, quelques jours après le début du mois, Odette avait retrouvé une lettre de Circée à Aries, retrouvant par la suite la réponse de Skander qui lui disait d’aller mourir avec l’enfant de celui qui fput son ami par le passé.

‹ 14 Février 1990 + Vingt-neuf ans ▬ Skander rentre de mission, alors qu'Odette lui reproche enfin d'avoir poussé à bout Circée et d'avoir mis en danger la vie d'un enfant. Il rétorque que ces filles ne seront jamais des Lupins, que c’est un monstre et qu’il n’y peut rien de la détester, pour une raison qu’Odette ignore. Cependant, il la demande en mariage ce même jour, elle accepte, sans une once d’hsitation.

‹ 28 Février 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Naissance de Sirius Lupin, lors d'une nuit de pleine lune. Odette se retrouve alitée durant une semaine, après avoir perdu connaissance quelques jours à cause de la violence de la naissance. Grâce à son ami Raphaël et son assistante  Daisy, le bébé et la mère sont en pleine santé, bien qu’Odette se doive d’éviter les grossesses durant une année.

‹ Mars 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Odette commence à apprendre les bases des sorts d'attaque et de défense avec Robb, son père. Afin de ne pas être prise au dépourvu si on venait à s'en prendre aux enfants, ou si le cottage était révéler. Elle se relève assez bonne, sans que cela ne soit exceptionnel.

‹  7 avril 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Invitée comme beaucoup de Phénix, au bal de la Reine, Odette s'y rend en compagnie de Skander et Ernestine. Si elle joue des mots, la soirée tourne vite au vinaigre. Depuis Odette n'est plus sure des moldus, ni sure de vouloir risquer sa vie alors qu'elle a quatre enfants. Restant principalement sur la médicomagie post-mission.

‹  15 Mai 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Réunion de l'Ordre dans un point prêté par les moldus. Si l'idée de trouver un nouveau QG est présente, cela tourne encore à la catastrophe. Forcée à fuir, ils s'en sortent tous avec peu d'idées et pas mal de blessures. Si Odette est en compagnie de cousine Magnolia et de Phèdre, elle aide à soigner quelques blessures graves ce jour-là.

‹  16 Mai 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Odette réveille Skander en pleine nuit, après avoir donné le sein à Sirius. Elle lui avoue dès lors qu’elle s’est vengée de Nott en le maudissant en Novembre dernier. Sans plus de cérémonie, c’est une stupide dispute qui éclate. Elle est gamine égoïste qui ne pense pas aux autres. Mais Odette apprend ce même soir comme Sofia Lupin est morte.

‹  Fin Mai 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Jaina rend visite à Odette au cottage, alors qu’elle est en plein dans les préparatifs du mariage. Ainsi, Jaina lui laisse la robe de sa mère afin d’enterrer la hache de guerre entre elle depuis le début de sa relation avec Skander.

‹  8 Juin 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Le jour-J est arrivé. Au Cottage c'est l'effervescence. Pas toujours facile de prévoir un mariage durant la guerre. Pourtant, c'est ce jour-là qu'Odette et Skander se disent "Oui", devant la Famille Lupin et Moody et quelques proches.

‹  12 Octobre 1991 + Vingt-neuf ans ▬ Odette entends une nouvelle fois Ernestine extérioriser sa peine. Elle va la consoler une nouvelle fois, cependant de par la caractère sauvage de loup-garou, Ernestine lui dit qu’elle n’y comprends rien. Cependant, c’est ainsi qu’Odette lui apprend qu’elle a perdu sa mère au même âge, d’une façon tout aussi violente.

‹ Courant Novembre + Vingt-neuf ans ▬  Découverte malédiction Skander, cherchage d'idées avec Pietro

‹ 13 Décembre + Vingt-neuf ans ▬  Pietro fait l'appât pour Pieger Drefer alors qu'Odette le neutralise à Londres

‹ 13 au 20 Décembre + Vingt-neuf ans ▬  Détention Drefer

‹ 20 Décembre + Vingt-neuf ans ▬  Rupture de la malédiction de skander avec robb et Judi face à Mere Caïn, pleine lune

‹ 21 Décembre + Vingt-neuf ans ▬  Découverte de l'île protégée de Dumbledore

‹ 29 Décembre + Vingt-neuf ans ▬  Arrivée de Flora au cottage avec l'aide de Ciena. Demande d'Odette de formée Ciena à la magie des aurors.



« Trente ans »
???
???
3ème Grossesse

‹ DATE + Âge ▬  Bla bla bla bla
‹ DATE + Âge ▬  Bla bla bla bla
‹ DATE + Âge ▬  Bla bla bla bla




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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:07

Odette Lupin a écrit:
wolf of my life


« Skander Lupin »
Mari
36 ans
Leader de l'ODP

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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:07

Odette Lupin a écrit:
sweet children


« Joséphine »
Belle-Fille
Père biologique :
Skander Lupin
Mère biologique :
Beatrix Moseley (†)
Parrain : Inconnu
Marraine : Ciena MacArthur
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« Antigone »
Fille
Père biologique :
Adrien O’Ceann  (†)
Mère biologique :
Odette Lupin
Père Adoptif : Skander Lupin
Parrain : Gadriel Moody
Marraine : Lily-Rose Dwight
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« Orion »
Fils
Père biologique :
Adrien O’Ceann  (†)
Mère biologique :
Odette Lupin
Père Adoptif : Skander Lupin
Parrain : Gadriel Moody
Marraine : Lily-Rose Dwight
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« Finlay »
Fils Adoptif
Parents légaux :
Edward & Asphodel Peakes (†)
Parents adoptifs :
Skander & Odette Lupin
Parrain : Oswald Peakes (†)
Marraine : Odette Lupin
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« Sirius »
Fils Loup Garou
Parents biologiques:
Skander & Odette Lupin
Parrain : Bellamy Malfoy
Marraine : Alienor Rosier

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« Sofia »
Fille
Parents biologiques:
Skander & Odette Lupin
Parrain :
Marraine :
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« Gabie »
Fille
Parents biologiques:
Skander & Odette Lupin
Parrain :
Marraine :
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« Aries »
Fils sans douleurs
Parents biologiques:
Skander & Odette Lupin
Parrain :
Marraine :
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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:08

Odette Lupin a écrit:

« A L’ENTERREMENT, JE DÉCOUVRIS LE SENS DE TOUS LES ENTERREMENTS : UNE INITIATION À NOTRE PROPRE MORT »
Souv. n°1
LE 25 MARS 1984
Londres
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (3, 16-17)


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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:08

Odette Lupin a écrit:

« UN MORT QU'ON ABANDONNE EST MORT DEUX FOIS »
Souv. n°2
LE 9 OCTOBRE 1989
Édimbourg
Alors qu’elle allait commencer à parler encore une fois. Un hibou frappa de son bec à la fenêtre. Et par malheur, Odette le connaissait, trop bien peut-être. Muette, elle se leva tant bien que mal pour ouvrir la fenêtre, après avoir attrapé un miam-hibou. D’un geste maladroit, mais tout de même affectueux pour l’animal de son amie Amanda, Odette donna au volatile la friandise, en déroulant le parchemin à ligne qu’il lui apportait. Et le début de la lecture, Odette eut du mal à comprendre où elle voulait en venir jusqu’à la phrase.
Coucou Odette,
Je sais que tu reconnaîtras mon écriture, mais c'est bien Amanda. En fait, j'ai été voir ton père pour l'avertir que quelque chose et il a préféré me donner une adresse où tu pouvais recevoir mon courrier. Je suis vraiment désolée, Odette, tellement désolée pour toi. Ton père m'a dit tout au sujet de « ta mort ». Il fallait que je te le dise, j'aurais préféré te le dire en face...

Mais... C'est dur à écrire, ce n'est que la quatrième fois que j'écris ça et je n'arrive toujours pas à m’y faire. Adrien est mort. Les.. Les policiers l'ont retrouvé, il y a deux jours dans la Tamise, il semblait avoir été noyé, il y a peut-être glissé, on l'a peut-être agressé... Je sais que tu attends des enfants, les siens, je ne pouvais donc pas te laisser l'apprendre d'autres personnes ou par un journal, je suis et je resterais ta bonne amie. Alors, je devais te le dire.

On m'a rendu quelques-uns de ses effets personnels, je t'envoie la chaîne que tu lui avais donnée... Je suis tellement désolé pour toi Odette... Tellement désolé... Ne t'embête pas à écrire pour sa famille. J'ai déjà écris à sa famille  et à Emily.

Amanda
Adrien est mort. Elle se rattrapa comme elle le pouvait au bord de la fenêtre. Lâchant le papier. Tenant son ventre en baissant la tête sur le carrelage. Elle avait mal, elle sentait son cœur brisé en quelques milliards de morceaux… Elle avait mal trop mal pour parler. Qu’importe la présence d'Oswald, qu’importent les bébés, elle n’était plus rien visiblement.

Elle n’avait plus rien…

(...)

Le parchemin entre les mains, elle tremblait alors que son ventre l’encombrait de plus en plus. Alors que de plus en plus, elle n’arrivait pas à croire à ce qui lui arrivait. Odette était si désemparée, si triste. Elle serait toujours entre sa main libre, le pendentif qu’Amanda lui avait renvoyé. Elle n’y croyait pas. Elle ne pouvait pas y croire. Et finalement, elle croise les bras posant son front contre le vois de la table. Dans sa chambre d’un luxe sans nom, elle regrette ses gestes, sa fuite, son manque de compassion, son manque d’amour. Odette venait de perdre l’homme qu’elle aimait parce qu’elle avait eu peur de cet amour, peur qu’il ne la détruise à nouveau comme cela avait été le cas avec le Greyback. Elle avait peur qu’il ne soit rien d’autre qu’un homme de passage. Mais le passage s’était transformé en quelque chose de concret. Des enfants, deux enfants, des faux jumeaux dont elle avait choisi les noms finalement avec l’aide d’Oswald qui devait les reconnaître… Orion et Antigone. Un chasseur de géant et une princesse grecque au gout prononcé de la famille. Elle aimait ces prénoms finalement, même si Adrien en aurait préféré de plus simple de plus moldu à l’instar d’Arthur ou Mary. Elle se laisse finalement le droit de pleurer pour la première fois aujourd’hui. Elle accuse le coup. Elle voudrait tant écrire à Emily, lui dire qu’elle est désolée pour elle et sa famille. Lui dire finalement qu’elle est la cause de leur malheur et qu’à cause d’elle, il n’y aurait pas Adrien pour les fêtes. Mais elle se le jurait au même moment qu’une larme vient toucher le parchemin : ces enfants seront les seuls êtres qui la garderaient en vie sur cette terre.



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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:08

Odette Lupin a écrit:

« Ça commence par un baiser, ça finit par un bébé »
Souv. n°3
LE 13 NOVEMBRE 1989
Édimbourg
Par la maternité, la femme se relève et s'élève. Elle n'est plus irresponsable et désœuvrée. Elle tient dans ses mains — elle le sait — l'œuvre de l'avenir, et elle en répond. La trame qu'elle ourdit est celle de l'humanité. La fonction qu'elle accomplit est la plus haute, la plus noble, la plus difficile de toutes les fonctions. En est-il, en effet, de plus difficile, de plus noble et de plus haute que celle de concevoir un enfant, de le porter neuf mois dans ses entrailles, de lui donner la vie au risque de perdre la sienne, de l'allaiter pendant plus d'une année, de l'élever, de l'instruire, de discerner ses qualités, de reconnaître ses défauts, de former son caractère, son cœur et son esprit ? ▬ Emile de Girardin
Les rues noires de Londres. Toujours cette même course. Mais dans ses rêves, elle avait le ventre plat. Toujours, elle ne portait pas d‘enfants, comme si ce poids était de trop depuis la mort d’Adrien. Elle ne savait plus vraiment qui elle voulait, ce qu’elle voulait. Mais elle courrait sur les bords goudronnés de la Tamise, l’eau noire, sombre effrayante. Elle en perdait haleine comme tous les soirs. Elle n’arrivait plus à respirer. Et elle se tenait les genoux alors qu’une bourrasque l’emportait, le vent plus fort que le poids de son corps. Elle tombait à l’eau, glacée comme elle l’avait présumé. L’eau était froide, mouillant ses vêtements de lames de glace. Elle se sentait prisonnière, comme si elle ne pouvait pas sortir. Elle tendait les bras vers la rive, mais on l’agrippait à la jambe, la plongeant la tête la première dans cette haute froide à l’odeur de la mort. Elle remuait de toutes ses forces, ses cheveux blonds éblouissants dans cette masse sombrent. Elle sentait une main s’agripper à sa cheville. Elle se noyait quand un corps. Les cheveux blonds courts, le visage mauvais remontait vers elle, alors qu’elle hurlait. Elle demandait pardon. Ce n’était pas sa faute si Adrien était mort.

(...)

Odette se redressa en sueur dans son lit. Elle avait le souffle court et les tempes trempées. Les draps dans son dos étaient tout aussi mouillés que le reste de son corps. Elle avait l’impression de nager dans ses draps et elle ne voulait pas rester ici. Pas dans cette chambre. Mais une douleur la prit. Une douleur fulgurante, qui passa aussi vite que son ventre se contractait. Une contraction… Si tard ? Elle ne s’en inquiétait pas vraiment. Elle en avait régulièrement. Odette savait qu’elle arrivait à son terme. Bientôt, elle rencontrerait ses enfants. Bientôt. Mais depuis la mort du père, elle avait encore plus d’appréhension. Cependant, elle avait tout aussi peur de faire une mauvaise mère. Vraiment très peur. Elle se redressa et se posa dans ses oreillers, alors qu’une autre contraction lui arracha une grimace de douleur. Tout le monde devait dormir à cette heure. Alaric et Erlhing. Après qui avait-il dans cette maison, hormis elle ? Personne. Ils étaient seuls, tous les trois. Odette souffla un peu pour évacuer la douleur, mais elle se faisait de plus en plus présente dans le bas de son dos et dans ses jambes. Les minutes passaient et autant dire que les contractions se rapprochait, qu’elle n’arrivait plus à contenir ses petits cris. Elle avait mal. Très mal. Une chose, une douleur qu’elle n’avait jamais connue. Pourtant, bien que sa chemise de nuit soit trempée de sueur, elle sentit comme quelque chose de se percer en elle. Une chose qu’elle ne pouvait pas définir. Mais elle s’affola. « Seigneur… Seigneur. » Elle tentait de bouger, mais c’était impossible. Elle poussa un hurlement à faire sortir les morts de leurs tombes tant ils seraient curieux. Elle venait certainement de perdre les eaux. « Mon Dieu… Mon Dieu. Argh » elle criait à s’en déchire les poumons, alors que son ventre la faisait souffrir comme une damnée. Elle avait mal, Dieu qu’elle souffrait et qu’elle maudissait Ève d’avoir mordue la pomme. Elle était comme déchirée de l’intérieur entre l’envie de rester éveillée ou bien de s’évanouir tant la douleur était présente. « Les garçons ! » arrivait-elle  à peine à souffler entre deux cris. Entre deux larmes qui coulaient sur ses joues. Odette pleurait, elle avait mal au cœur comme au ventre. Ce n’était pas Adrien qui lui teindrait la main, elle avait peur de tout ceci. Trop peur d’être seule. Quand la porte se poussa, ce fut la tignasse brune d’Alaric qui lui indiqua à qui elle avait à faire, alors qu’elle avait les yeux brouillés par les larmes et la rage de mettre au monde des enfants qui n’auront pas de père biologique. À qui, elle devrait cacher la vraie vérité toute leur vie pour ne pas les mettre en danger. Elle tendit faiblement la main vers le Peakes de sang-mêlé. Celui qui allait devenir le père officiel de ceux qu’elle portait. « Al… Arg… Ric. Les bébés ! J-J’ai… » Odette poussa un gémissement de douleur, horrifiant. Trop horrifiant pour elle-même, qu’elle prit peur par tant de douleur. Tout était clair, trop certainement pour le Peakes. Elle voulait lui tenir la main, mais la sage mage. Enfin, il fallait quelqu’un pour l’aider autre que les garçons, ils ne savaient pas et ils n ‘avaient pas à faire ce travail ingrat. Pas eux. «  La sage mage. Alaric ! Il faut… » Il poussa une main sur le sommet de son crâne. Forcément, il s’en chargeait comme toujours, depuis qu’il avait accepté de prendre la charge de ses enfants et qu’Odette avait accepté en retour. Alaric était aux aguets pour qu’elle ne manque de rien et les bébés aussi. Alors, prévenir une femme était dans ses cordes.

(...)

« Odette, vous allez écouter tout ce que je vais vous dire de faire d’accord. » La sang mêlé secoua faiblement la tête. Bien que la douleur la tienne éveillée malgré les sorts de soulagements qu’on lui avait proposés. Elle avait préféré souffrir de sa condition jusqu’au bout. Vraiment jusqu’à la toute fin. Elle qui n’était déjà même pas sure de survivre à l’accouchement. Le travail n’allait pas tarder à commencer selon les dires du sage-mage et du médicomage l’accompagnant. Elle avait demandé à Erlhing d’envoyer un hibou à son père pour le prévenir entre deux cris de douleur. Elle avait mal, mais elle devait bien dire à son paternel qu’il allait être grand-père dans les heures à venir n’est-ce pas ? « Odette, restez avec nous », hurla presque la médicomage pour qu’elle l’entende bien. Oui, elle souffrait de tout son être de tout son corps. C’était des mensonges ce qu’on disait dans les livres, donner la vie n’était pas merveilleux sur le moment. Elle préférait de loin l’explication enfantine où les garçons sortaient des choux et les filles des roses, c’était moins sanglant et douloureux. SA robe de chambre avait été retroussée et les deux médecins magiques avaient tendu un drap sur ses jambes, alors qu’ils observaient ici et là le col de la future maman. Assez dilatée ou pas, il faudrait des efforts et du travail pour cela. La tête dans les oreillers et ses cheveux blonds en bataille, la Moody souffrait tant qu’il en était supportable pour une femme à ce moment précis et elle plaignait les autres mères dans son cas en ce moment même sur terre. Des pensées bien futiles pour s’éloigner de l’essentiel. Elle sentit qu’une main se glissa dans la sienne. Et elle ouvrit faiblement les yeux pour voir Erlhing et Alaric. L’un à gauche l’autre à droite. Erlhing osa poser une main sur son front pour la rassurer, alors que les médicomages lui aboyaient des ordres. « Courage. » Dit-il simplement, alors qu’elle resserrait la prise de ses mains sur celle de ses sauveurs. Elle avait peur et le travail semblait commencer plus vite qu’elle ne l’avait prévu.

(...)

Les minutes étaient longues, elles s’étaient même transformées en heure. Il allait être environ six heures du matin. Déjà trois heures qu’elle travaillait pour mettre au monde deux enfants qu’elle n’était pas sure d’aimer. Elle avait depuis peur de les voir arriver. De les toucher en se disant qu’ils ressembleraient plus à Adrien qu’à elle. Comment cacher la vérité s’ils n’avaient rien d’elle ? Elle frissonna et cria une dernière fois. Un cri, un pleur déchira l’atmosphère. Un bébé. Un. Odette sourit tout en pleurant tout ce qui pouvait ressembler à des larmes. Elle était heureuse, à la fois horrifiée par ce rôle qu’elle devait endosser. Alors qu’Alaric lui frictionnait l’épaule. Elle avait peur. Peur d’être une mauvaise mère comme toujours. « Une petite fille. » Nota le sage mage pour elle-même alors qu’Odette l’entendait très bien. Elle et les pleurs de SA petite fille. C’était sa fille. Elle ne savait pas quelle était la surprise ou l’émotion dans les yeux d’Erlhing ou Alaric, mais Odette aurait voulu la voir. Pourtant, c’est un autre cri qui s’échappa de sa gorge. Oui il en restait un et les quelques minutes qui allait séparer les deux nouveaux Peakes, Odette allait les sentir comme des coups de poignard dans son être, car c’était un petit garçon qu’elle mettait au monde, elle le savait très bien. Trop bien, que les larmes affluèrent sur ses joues. Un garçon… Est-ce qu’il allait ressembler à Adrien cette fois ? Est-ce que sa fille ressemblait à son père ou bien à elle. Elle resserra sa main sur celle d’Alaric et d’Erlhing. Encore plus qu’elle devait surement leur en broyer les os. Mais qu’importe, il restait un enfant et elle ne pouvait pas l’abandonner comme Adrien celui-là. Elle devait l’aimer et laisser son cœur s’agrandir pour donner assez d’amour… Un dernier cri, après six dures minutes de souffrance. « Et le petit garçon » annonça la sage-mage alors qu’Odette n’entendait pas les pleurs significatifs de SON fils. Mais une claque ou deux sur la peau rose du nourrisson, il poussa ses premiers gémissements. Et Odette se redressa à temps pour que la sage mage pose les deux nouveaux nés sur son ventre. Elle posa doucement ses mains sur la peau ridée et rose, voir violette de ses deux enfants. Ses enfants à elle et personne d’autre. Elle pleurait de bonheur. Sincèrement, elle était heureuse de les rencontrer enfin. Elle les avait tellement attendus. Mais pour des raisons médicales, elle sentit les médicomages les reprendre. Elle devrait s’y faire. Et attendre qu’ils soient correctement lavés, pesés et mesurés avant de les prendre de nouveau contre elle.

(...)

Odette était épuisée, mais c’était sur le côté qu’elle regardait les deux enfants emmitouflé dans deux serviettes de couleurs pour qu’elle les reconnaisse facilement. Ils se ressemblaient tellement l’un à l’autre alors qu’ils étaient de faux jumeaux. « Comme on l’a dit alors ? » Odete releva son regard sur Alaric. Face à elle, regardant également les deux petits. Elle souffla en embrassant le front de sa petite. « Antigone Peakes. » Puis celui de son petit garçon. « Et Monsieur Orion Peakes. » Dit-elle ne cachant pas sa fatigue et sa fierté. Pourtant, quand Orion bâilla, elle ne put retenir un petit sourire en passant l’index sur la joue de son petit garçon. Elle était heureuse. Pourtant, c’est Antigone qui ouvra timidement les yeux la première. Assez pour qu’Odette se recule loin. D’elle. Paniquée. « Éloigne là. MAINTENANT ! » Elle tendait les mains pour repêcher Orion contre elle. Elle ne voulait pas la voir. Antigone avait le bleu significatif des yeux d’Adrien. Elle ne pouvait pas le supporter.

Mais désormais, elle était mère et c’était comme ça, elle devrait s’y faire.


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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:08

Odette Lupin a écrit:

« UNE DÉTRESSE TROP GRANDE PEUT CONDUIRE AU SUICIDE, MÊME SI LE SUICIDE N'EST AU FOND RÉELLEMENT QU'UN APPEL AU SECOURS, ENTENDU TROP TARD.. »
Souv. n°4
LE 23 AVRIL 1990
Godrick's Hollow
Un plaid pourpre couvrait ses jambes, assise dans le canapé, elle cherchait du regard quoi faire, comment pourquoi le faire finalement ? Simplement parce qu’elle n’en pouvait plus. Elle ne pouvait plus vivre avec le poids des remords, elle ne pouvait plus s’y faire, simplement parce qu’elle était la cause de leurs malheurs. Une menteuse, une agitatrice : rien qui vaille la peine dont on la sauve. Cependant, elle voit poser sur la table, un stylo à bille, des feuilles de papier vierges. Pas grand-chose, mais elle avait simplement besoin de se laisser aller… De dire ce qu’elle avait à dire. Plusieurs brouillons, plusieurs essais. Et enfin la bonne lettre, celle qu’ils pourraient lire quand ils seraient vieux.

(...)

Mes enfants, mes amours
Je suis désolé. Tellement désolée. Il y a longtemps maintenant, normalement, il se serra passer dix-huit ans. Vous serez grands. Je ne sais pas ce que vous serez devenus, mais vous serez bien mieux que ce que vous auriez été avec moi à mes côtés. Je vous ai aimé. Trop peut-être. Vous avez un peu de moi. Sachez que quoi que vous soyez devenus, ce que vous deviendrez, je vous ai aimé, je vous aimerais toujours. J’avais besoin de vous écrire, de vous donner cette lettre, ma vérité.

Orion, Antigone, ce n’est pas vraiment les prénoms que j’avais choisis en premier. Vous deviez être un peu plus moldu que sorcier dans mon esprit. Peut-être que Papa vous l’a dit peut-être pas encore. Mais vous auriez dû être mon petit Oz, ma petite Evanora. Vous savez, vous avez avec vous tellement de personnes merveilleuses, elles vous aiment, elles ont toujours été là pour vous, même avant votre arrivée. Si vous saviez ce qu’a fait votre oncle Edward pour moi. Il m’a aidé, m’a supporté et m’a proposé tellement plus que ce que j’attendais. Un second père, un ami… Le meilleur sans aucun doute. Je sais qu’il aura été plus présent que votre père… Déjà à l’époque, Oswald était absent, le travail et les Peakes. Mes amours… Vous êtes des Peakes et vous le serez encore après avoir lu ceci.

Oswald est votre père, Asphodel et Edward, votre tante et votre oncle. Aimez vos cousins, vos cousines. Ils sont votre famille, parce qu’ils vous ont donné leurs valeurs et leurs amours. Et Dieu sait que j’en ai amplement profité. Que j’ai pu faire partie de cette famille, comme vous aujourd’hui ! Je ne veux pas que les choses changent, je ne veux pas changer votre vie, vous en dégouttez. Mais je vous écris pour être enfin vraie avec quelqu’un. Et notamment avec vous, les personnes les plus chères à mon cœur. Je me souviens que j’ai dû le couper en deux pour vous en donner chacun une partie, parce que j’avais peur d’en préférer un à l’autre. Mais j’en ai été incapable. De vous aimer correctement… Je suis désolée. Tellement désolée…

Mes bébés… Quand je suis parti, vous étiez aussi grands que des gnomes de jardins et qu’est-ce que vous tirez déjà inséparable… Antigone, tu montais sur Orion dans votre berceau, vous ne dormiez pas l’un sans l’autre… J4espère que chacun à sa chambre désormais. Mais avant, tout, il faut l’avouer, vous n’êtes pas ce que vous pensez être. Dieu, que je suis navrée ! Que je suis navrée d’avoir gâché votre vie à cause de mes mensonges ! Si je n’avais pas de courage, je vous écrirais : allez demander à Edward. Allez lui demander, il sait tout. Mais je vous vous l’écrire. C’est, je le sais, un souvenir empoisonné.

Avez-vous déjà haï un né-moldu ? Le détester au point de l’insulter ? Je n’espère pas, parce que vous en êtes aussi… Mes petits anges, je sais qu’au fond, et que tout enfant, se demande s’il n’a pas été adopté dans sa vie… Hélas, si vous n’avez pas été adoptés, vous avez été reconnu par le mauvais père. Par une personne qui a pris soin de vous, parce que j’étais son amie, une amie chère. Oswald vous a reconnu, parce qu’à l’époque, j’avais peur pour vous, la guerre était proche, la loi des sangs purs grandissante… Et vous étiez les enfants d’un né-moldu. Sans doute l’homme que j’ai aimé le plus au monde. Adrien, c’était comme ça qu’il s’appelait… Blond, le sourire sur le visage continuellement. Antigone, tu as les yeux de ton père, de si beaux yeux que je m’y suis souvent perdue de ta naissance à ma mort. Je m’y perdais et j’y retrouvais une partie de lui. Mon fils, toi, tu as ce petit grain de beauté sous l’œil, comme lui. Vous avez ses cheveux, mais la couleur trop claire de ma peau. Vous tenez de nous deux, pas des Peakes. Vous avez le nom de cette famille d’adorables et d’attachants artistes… Ils vous aiment, la plus grande partie d’eux sait. Ne le dites pas aux autres, sauf si tout le monde le sait à votre époque… Je ne voulais pas leur faire du mal, je voulais juste vous faire grandir dans le meilleur des cadres. Votre grand-père Robb n’avait pas le temps, et Edward est tombé, comme un ange, sur ma route. Tellement… Qu’il a compris mon histoire, votre histoire ! Notre Histoire ?

Alors, je voulais vous dire, vous le dire… Que même si vous savez tout ça maintenant, que vous savez que vous êtes uniquement de moi et de votre Irlandais de père. Que vous n’avez rien à changer ! Vous êtes nés, vous avez été élevés et vous avez été aimés par des Peakes. Vous faites partie de cette famille. Aimez-les du plus profond de votre cœur, nous leur devons tout. Absolument tout. Moi, je n’ai pas été capable de leur montrer et de leur rendre tout ce qu’ils m’ont donné. S’il vous plait, même si vous me détestez, même si vous m’en voulez de vous avoir laissés seuls ici. Mes bébés, mes amours, ne les laissez jamais, rendez-leur ce qu’ils vous ont donné, ils le méritent, plus que tout…

Maintenant, c’est peut-être les mauvais conseils d’une mère que je vais vous donner. Vous n’en voudrez peut-être pas, mais… Orion ne joue pas avec le cœur des filles, tu dois être merveilleux comme garçon. Traite les biens, avec égard, respect et égalité. Parce qu’elles sont bien comme toi et ta sœur, des humains. Antigone, pitié ne te laisse pas avoir par un garçon, même si tu y crois de tout ton cœur, la jeunesse est là pour t’apprendre ce genre de choses. Mes enfants, soyez braves, parce que je ne sais pas dans quel monde je vous ai laissé... Je ne sais pas.

Mais il y a une chose que je sais, que je peux vous dire. Parce que même si je ne suis pas là, dans cette vie, pas avec vous. On se retrouvera, dans une autre vie…
Je vous le promets.

Maman
(...)

Puis une autre pour Oswald, une pour Edward, et les comprimés. Cette fois elle voulait vraiment que la mort l'accepte.


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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:09

Odette Lupin a écrit:

« LA MORT EST TOUJOURS LA MÊME,
ET CHACUN, POURTANT, MEURT DE SA PROPRE MORT »
Souv. n°5
LE 30 JUIN 1990
Pré-Au-Lard & Poudlard
Une mission encore une de plus et l’heure qui tournait sans qu’elle ne soit capable de faire quoi que ce soit pour l’arrêter. Il devait revenir. Elle avait besoin qu’il revienne. Pourtant, il n’était toujours pas là, celui qui avait un plan, celui qui avait changé sa vie d’une façon si radicale et si différente. Elle était inquiète. Assise les mains sur les genoux, sur le bord de leur lit. Elle était vraiment inquiète. Même les rires d’Antigone face à un jouet ne faisaient rien. Elle était de marbre, le cœur au ralenti à attendre qu’il revienne. Elle était comme ça également les jours de pleine lune. Elle le serait toujours jusqu’à ce que cette guerre ne prenne fin. Pourtant, l’astre solaire était bien haut dans le ciel. Trop haut peut-être. Elle attendait pour rien sans doute. Possible, mais elle préférait attendre, plutôt que de se lancer dans une tâche qui lui occuperait l’esprit un temps avant qu’elle ne la bâcle. Il devait revenir, sinon, cette fois, elle ne supporterait pas la perte. Même s’il avait eu le courage de supporter sa perte durant deux jours interminables. Elle savait que sans lui, le monde ne tournait pas rond, que le monde ne pourrait plus tourner du tout. Pourtant, elle se lève, automate de son état et passe sa main sur le crâne de sa fille, tranquille guillerette ici et là à découvrir un monde qui l’entourait. Pas la bonne génération, née dans un conflit qui ne serait peut-être jamais résolu. Elle soupire la blonde, sachant très bien que c’est dans la nuit qu’il reviendra encore une fois de plus. Elle se couchait souvent seule, elle se levait souvent tôt, le laissant se lever seul. Une vie à se croiser et pourtant, elle s’en accommodaient. Mais un frisson parcourut l’échine de la sorcière alors que le soleil commençait à décliner. Sans prendre en compte quoi que ce soit, elle tentait de se concentrer, d’inventer une histoire en faisant bouger les jouets en bois de l’enfant devant elle. Une histoire merveilleuse sans aucun doute, elle aimait ça Odette, les histoires qui arrivent à se finir bien. Et si la sienne n’était pas une jolie histoire, elle croyait encore à son happy end. Étrangement, elle ne pouvait pas réellement croire qu’on puisse s’inquiéter de la sorte pour quelqu’un. Ou bien était-ce ça qui était différent ? Cette manière d’aimer à s’en faire un sang d’encre pour pas grand-chose. Elle avait confiance en son envie de vivre, en cette foi qu’il avait en l’avenir, en cette bataille qu’ils menaient l’un et l’autre. Elle sourit quand Antigone lui sert un sourire et un gazouillement enfantin qu’elle commençait à peine à entendre avec joie. Elle avait du mal avec cette fille, encore et pourtant, elle l’aimait cette petite. Quoi qu’on puisse en dire ou croire vis-à-vis d’elle. Elle dépose un baiser sur le front de son enfant, ajoutant en agitant sa baguette. « Ne bouge pas. Je reviens. » Elle sourit Odette à cette enfant qui lui ressemblerait traits pour traits, hormis la couleur verte de ses iris. Et la barrière magique autour du parc improvisé, elle se lève, remontant doucement – et non sans jeter un œil au bambin – les escaliers qui menaient à la partie repos de la tour de divination. Ce sanctuaire aménagé à la hâte par une arrivée précipité de Skander, puis de celle de la blonde. Elle peine à mettre tout ce dont elle a besoin où elle veut, mais c’est comme ça. Elle en a plus pris pour eux que pour elle. Comme chaque parent le ferait. Les vêtements entassés dans un coin, elle tente d’en sortir un débardeur brun au manche trois quart et un pantalon ample à la couleur immaculée. Elle n’aime que ce genre de couleur. Le nude étant sa palette préférée. Enfilant le tout, ses cheveux blonds tombant dans ses épaules, elle cherche une veste, pas la sienne, mais se contente d’une chemise qui traine là. À lui. Simplement. Elle ne ressemble pas à grand-chose. Mais elle est bien, elle n’a plus qu’à l’attendre lui.

Pourtant, cette appréhension lui reprend les tripes quand elle sort pour redescendre près de la petite fille. Il est tard. Et il n’est toujours pas là. Une fois en bas, elle n’a pas le temps de s’asseoir de nouveau au sol qu’elle entend les pas pressés résonner dans l’escalier qui mène à leur tanière. Elle reste droite, aux aguets. Elle déteste ce genre de sensation. Pourtant, on frappe. Ce n’est pas lui. Son cœur loupe un battement. « Entre. » Dit-elle la gorge serrée. Il s’est passé quelque chose, sinon, personne ne viendrait la chercher à la tombée du jour comme ça. Pourtant, c’est bien une peau hâlée qu’elle voit entrer dans la tour de divination, mais pas de boucles sur les cheveux qu’elle voit. Elle est stressée, quand Judicaël se montre enfin dans la faible lueur qui règne. Odette n’a pas encre allumer les bougies magiques, ni les lampes à pétrole. Bref, il fait sombre quand il annonce. « Skander… Il. » Elle manque de pleurer rapidement, s’attendant au pire. Elle ne veut pas croire qu’il peut être mort, il n’a pas le droit. Il a promis qu’il n’irait nulle part sans elle. Elle refusait qu’il meure. « Il faut que tu l’aides Odette ! Bouge-toi ! » Ses yeux s’ouvrent sous la surprise. L’aider. Mais évidemment qu’elle va l’aider. D’un coup de baguette, elle enferme Antigone dans une bulle plus large, plus de chose pour qu’elle se divertisse alors qu’elle enfile une paire de pompes au hasard, la pire femme du monde pour aller sauver quelqu’un quand elle lance au Kingsbury qui la devance de quelques pas. « Envoie ton patronus à Louise ! Maintenant. » Et il s’exécute. Rapidement.

(...)

Les marches de Poudlard et l’effervescence dans les couloirs, elle avait la nette impression d’être la dernière au courant alors que ça concernait l’homme qui partageait sa vie. Elle ne s’attardait ni sur Esme, ni sur Rose. Elle se fichait bien de ce qu’on voulait lui dire, elle suivait juste au pas de course le frère de la nounou de ses enfants alors que l’air fouettait son visage à cause de la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur. Il faisait si frais à l’intérieur des lourdes pierres du château. Et pourtant, elle avait si chaud de s’inquiéter de de courir, sa sacoche autour de son épaule, les pieds qui fatiguaient, mais qui tenaient pour une seule et même raison : s’assurer qu’il ne meurt pas sans qu’elle ait pu faire quelque chose pour le sauver. C’était hors de question qu’il parte sans elle. Pourtant, Judicaël n’avait pas l’air des plus pressés alors qu’ils passaient les grilles d’entrée de l’école rejoignant le chemin qui menait à Pré-Au-Lard. Pourtant, elle le devançait de quelques mètres avant de prendre son pied dans une branche qui barrait la route, sans doute un coup de Merlin lui-même alors qu’elle tombe douloureusement sur le sol, le Kingsbury à ses côtés la relevant s’assurant qu’elle ne s’est pas fait mal. Elle rétorque à ses questions. « Je suis médicomage merde ! Je n’ai rien, je te dis. » En vérité, elle n’avait qu’une chose, le cœur sur le bord du gouffre à penser arriver trop tard. Pourtant, ce n’est pas en courant qu’elle reprend sa route, mais presque, la cheville sans doute en vrac, elle est pourtant épaulée par le sorcier qui lance sur l’endroit endolori un espiskey avant qu’elle ne puisse reprendre du rythme. Le chemin paraissait long, interminable, pourtant, elle aperçoit le pont de pierre qui annonce l’entrée du village sorcier. La zone d’atterrissage étant à l’autre bout. Traverser la rue commerçante en début de soirée serait plus facile qu’en pleine journée, c’est ce qu’elle croyait pourtant, rien n’était ce qu’elle pensait. Tout était différent, même l’air près de la confiserie n’avait pas ce parfum sucré et les rires des conversations aux trois balais semblaient ternes et dénudés de vie. Elle voulait arriver le plus vite possible. Elle tendait l’oreille, mais n’entendait rien. Les gens qu’elle bouscule, elle leur murmure de faibles : Pardon. Excusez-moi. Je suis désolé. Parfois ses mots se perdent dans son souffle court à force de courir. Combien de temps a-t-elle mis ? Elle ne sait pas, mais c’est toujours trop de temps. Maudites règles de sécurité ! Quand elle semble voir un attroupement au loin, c’est presque si elle hurla à bout de souffle. « POUSSEZ-VOUS BORDEL ! » Et les gens ne font que se retourner surpris alors qu’elle rentre dans les rangs. Prête à tout pour arriver de l’autre côté et voir ce qui se passe. Judicaël derrière elle a dissuadé des gars de la sécurité de l’arrêter. Sinon elle vous arrache les yeux, l’entend-elle dire. Ce qui n’était pas faux dans les faits. Elle pourrait faire n’importe quoi pour le retrouver en vie et le sauver quoi qui lui en coute. Donner sa propre vie ne serait pas un petit sacrifice. Ça serait le plus beau des sacrifices. Pourtant, c’est contre l’épaule d’un membre de l’Ordre que sa mâchoire se cogne dans une douleur aigüe alors qu’elle n’arrive enfin devant ce qu’elle ne pensait jamais voir de sa vie non jamais. Si la famille était quelque chose qui comptait, elle ne s’attendait pas à voir un attroupement de Lupin ici. Ni Pietro, ni Marek, ni Aries, ni personne. Ils avaient tous été avertis avant elle. Presque si elle est déçue d’être la dernière roue du carrosse. C’est le tatoueur qui jette son regard sur elle. « C’pas trop tôt bondasse ! » Elle ne lui rend qu’un doigt d’honneur qui le fait grogner alors qu’elle s’approche entendant désormais ce qu’elle avait cherché à entendre depuis Poudlard, sa voix, sa respiration, même s’il ne s’agissait que de sanglots entrecoupés. Elle s’approche. Bien qu’elle ne soit que la compagne, elle est aussi la médicomage. Et c’est sur l’épaule de son meilleur ami qu’elle pose une main, ajoutant au demi-loup. « C’est bon. » Je m’en occupe. Car si les Lupin n’avaient pas ressui à la ramener sur terre, qui le pourrait désormais ? Égoïstement, elle pensait qu’elle le pouvait. Et elle espérait pouvoir le faire.u’elle le pouvait. Et elle espérait pouvoir le faire.

Pourtant, c’est juste à ce moment-là qu’elle voit la main féminine qui pend dans le vide. C’est à ce moment-là qu’elle comprend que désormais, elle serait la seule, mais qu’elle ne peut pas s’en réjouir. Elle comprend que cette fois, Beatrix est morte. Et que c’est pour cette raison que Skander a besoin d’elle. Parce que malgré la haine qu’elle lui vouait, Odette savait qu’elle laissait un ami de longue date et une fille à peine majeure. Elle souffle à Judicaël et Aries qui sont près d’elle. « Allez me trouver un drap, ce n’est pas un spectacle, fait dégager les gens d’ici. » Jusqu’à ce qu’elle rajoute simplement à cette grande bouche de Pietro. « Pas un mot à sa fille. » Pas un mot à Ernestine. Elle le ferait, elle tentait de trouver les mots Odette pour apaiser la peine de l’enfant qui n’était que biologique. Combien de fois Ernestine lui avait-elle dit qu’elle était la vraie fille de Beatrix et pas une enfant adoptée comme tout le monde semblait le croire. Elle a une moue endeuillée Odette malgré que ce soit sa plus grande rivale qui se trouve inerte dans les bras de Skander. Dans les bras de l’homme de sa vie, qui ne sait plus quoi faire pour la garder près de lui. Elle imaginait à peine le mal qu’elle lui avait causé en simulant sa mort. Pourtant, elle laisse tomber son sac à quelques pas de Skander et du corps de Beatrix. Sans croire ce qu’elle faisait. Elle s’agenouille devant lui. Elle sait qu’il n’a dieu que pour sa meilleure amie, celle qui est sans vide au creux de ses bras. Et Odette, ce n’est pas lui qu’elle touche en premier. C’est elle. Remettant en place, plus tendrement qu’elle ne l’aurait jamais cru, les mèches de sa frange qui étaient en vrac par le transplanage précipité. Elle murmure, posant son front contre le loup qui devait être hors de lui, ses bras entourant le corps de Beatrix et les épaules du Leader. « Skander… » Une pause, elle ne sait pas comment trouver ses mots. Elle veut juste trouver son attention. Elle tente d’être plus douce que d’habitude, de ne pas ressentir une pointe de jalousie qui est pourtant bien présente. « Mon ange.* » dit-elle en français comme pour le réveiller. Car elle savait malgré elle qu’il pourrait réagir à une langue qu’il connaissait à travers toutes les paroles anglaises qui avaient du passé par ses oreilles. Elle cherche, elle cherche. « On ne peut plus rien pour elle, Skander.* » Sauf peut-être l’emmener au château que personne ne la prenne pour un objet de foire, qu’on arrête de la regarder. Pourtant, elle resserre son étreinte, jamais elle ne serait plus vraie que dans ses paroles que maintenant. « Je suis si désolée, tellement désolée.* » De ce qui s’est passé et de cette mission qui a mal tourner, pourtant, elle chercher ses cheveux pour l’apaiser comme elle le pouvait. « Tu as fait tout ce que tu pouvais* » Une nouvelle pause, alors qu’elle essuie une larme sur la joue de l’amour improbable, de celui qu’elle a choisi. « J’en suis persuadé mon ange, j’en suis certaine. * » Elle ne voulait pas être démagogue, elle était vraie, il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour protéger les autres, pour les aider quoi qui lui en coute. Elle savait qu’il avait tout fait pour la protéger. C’était un regrettable dommage collatéral. « S’il te plait, regarde-moi Skander.* » dit-elle en passant ses mains sous le menton du loup, forçant son visage à se redresser. Quand elle y croisa la colère et le désespoir et la peine, elle comprit qu’il serait difficile de le retrouver. Qu’il était loin. La tête de Beatrix perdu dans le vide, la blonde la pose contre son épaule. Le visage doux, mais la voix dure pour lui faire comprendre l’urgence. « On ne peut pas la laisser là, ce n’est pas une attraction.* » Elle caresse le visage du loup, comme elle le ferait avec un enfant en peine. « On doit la ramener à la maison.* » Et c’était Poudlard leur maison. Elle tente de lui faire desserrer les bras. Mais rien n’y fait encore, elle l’embrasse sur le front dans un murmure, alors qu’un sanglot sort enfin de sa gorge. « Pitié Skander, laisse-moi partager ce fardeau avec toi.* » lâche-t-elle en le serrant contre elle. Et sans savoir pourquoi, la volonté et les paroles, tout vient à céder et l’étreinte autour du corps semble se desserrer. Elle ne sourit plus, pas du tout. Cherchant Aries ou Judicaël des yeux. Les deux ayant réussi à trouver une civière et des draps. Elle serait digne Beatrix, elle le promettait Odette. D’un regard, les deux compagnons – le Lupin et le Kingsbury avec l’aide du reste des cousins et du frère – se saisissent du corps pour le placer correctement. Elle leur lance des attentions, faites gaffe dans la manipulation du cadavre, alors qu’elle serre toujours et encore Skander contre elle. Il a besoin d’elle quand elle mure à son oreille. « Viens, on s’en va d’ici, on rentre.* » Un ultime effort pour le soulever, mais c’est avec l’aide de Pietro qu’elle arrive enfin à la faire avancer. Le chemin serait long et douloureux, mais elle serait là à ses côtés. Car elle n’irait nulle part. Pas sans lui.

(...)

Remontrer jusqu’au château n’était pas la plus facile des choses, si en quelques minutes, Odette avait dévalé la distance qui le menait à celui qu’elle aimait, elle ne s’était pas doutée un instant du sort de Beatrix. Elle ne s’était doutée de rien, elle avait couru, bille en tête que c’était Skander la victime. Prête à en découdre avec la Française de n’avoir pu le protéger. Et c’était la blonde qui tenait la main de son loup, alors que Judicaël le soutenait d’une épaule, les cousins Lupins remontant le brancard devant eux. Mais la nuit était tombée bien vite malgré tout. Le raisonné avait pris du temps, mais elle l’avait dit à Pietro, pas un mot à Ernestine, c’était elle qui devait lui dire, pour la simple et bonne raison qu’elle en était proche. Pour la simple et bonne raison qu’Odette avait elle aussi perdue sa mère. Au même âge environ. Qu’elle comprenait sans doute mieux Ernestine que Skander à ce moment-là ! Pourtant, c’est la main de son compagnon qu’elle tenait en lui murmurant quelques paroles dans ce français qu’il aimait particulièrement. Ce français qui le rattachait à Beatrix malgré tout. Elle ne pourrait jamais enlever ce souvenir, jamais. Pourtant, passer les grilles de l’entrée de Poudlard avec un cadavre n’a rien de bien amusant, jamais ça ne le sera et c’était déjà la seconde fois pour le triplé de Pietro. C’était déjà la seconde fois et la première fois, c’était elle qui était morte. Durant quarante-huit heures, elle pouvait désormais voir la peine qui avait pu prendre Skander de plein fouet. Pourtant, c’est le même Lupin qui demande à la blonde. « On la met où ? » La question n’avait pas effleuré son esprit jusque-là. Et pourtant, elle répond presque du tac au tac. « À l’infirmerie. Je m’en occupe. » Et elle en faisait bien des choses pour cette femme qu’elle n’aimait plus du tout Odette. Elle en faisait peut-être trop, mais elle devait la faire, car si ce n’était pas elle, qui serait-ce ? Certainement pas Skander, certainement pas Ernestine. Le deuil était lourd à porter. Et même si elle le porterait elle aussi, il serait toujours moindre en comparaison des deux autres. Pourtant, entrer dans le château, elle prend la tête des quatre autres personnes, Judicaël toujours à ses côtés, il demande aux personnes dans les couloirs de rentrer dans une pièce, car elle ne veut pas Odette qu’on pense que Beatrix est une attraction, elle s’y refuse. Très clairement, elle se refuse à imaginer son corps comme un objet de curiosité. Alors, il laisse la blonde avec Skander qui marche lentement. Quand soudain, dans un couloir menant à l’infirmerie où elle pourrait soigner les blessures du Lupin et s’occuper du corps, elle entend qu’on l’appelle. Cette vois, elle la reconnaitrait entre mille Odette. Elle savait qui venait et elle lâchait Skander le laissant à Judicaël revenu vers eux. Elle fait un pas. « Ernestine, retourne dans ton dortoir s’il te plait. » Mais rien n’y fait les pas se rapprochent maccabrement, alors que cette fois-ci, elle ne peut plus rien empêcher, Skander et le brancard dans son dos. Odette ne peut pas faire comme si elle ne savait pas et le visage de l’enfant se décompose en mille morceaux, autant que son cœur. Elle tente un nouveau pas Odette vers la brune, vers l’orpheline désormais, mais une chose était certaine pour Odette. Son père, ce père qu’elle cherchait, il fallait le retrouver maintenant. « Ernestine… » Son appel n’est qu’un murmure alors que la gamine fait déjà plus sieurs pas en arrière. Elle veut la suivre Odette. « Attends ! Ernestine ! » Mais un bras sert le sien l’empêchant d’aller plus loin, Pietro, qui comprend sans doute ce qu’est la perte aussi, lui qui n’a jamais réellement eu de mère. « Laisse la, elle a pas b’ soin de toi là tout suite. » Non, elle n’avait pas besoin d’elle, elle avait besoin de sa mère, vivante et en bonne santé, mais ça… Odette ne pouvait pas lui rendre, car cette fois, elle n’était pas derrière la mort d’un membre de l’Ordre. Cette fois, c’était une vraie mort.

(...)

Le corps pâle et les cheveux en bataille, les vêtements sous le bras, Odette regardait ce qu’était devenue cette femme qu’elle avait malgré elle longuement détesté pour une jalousie maladive primaire. Mais elle semblait avoir compris que la relation entre Beatrix et Skander n’avait rien de bien simple, ni de compliqué. C’était juste comme ça. Cependant. Elle ne sourit pas, n’arrive pas à se sentir gagnante de la situation même si c’est le cas, elle reste profondément choquée d’une fin telle que celle-ci. De l’enfant soi-disant adoptée qu’elle laissait là. Oh, certes Ernestine était une adulte, mais on est jamais trop prêt à perdre un parent, surtout quand c’est le dernier qu’on connait. Ernestine ne connaissait pas son père, mais c’était certain, la blonde l’aiderait. Posant les vêtements qu’elle avait trouvés correct pour vêtir le corps de Béatrix. Odette prend la main de la brune, comme une promesse. « Je prendrais soin d’elle. » Même si elles se détestaient dans le fond, Ernestine était à Odette, ce qu’elle était à Beatrix : une fille.


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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 13:09

Odette Lupin a écrit:

« LES AVEUX SERVENT À FAIRE CROIRE, QUE L'ON N'EST COUPABLE QUE DE CE QUE L'ON AVOUE »
Souv. n°6
DU 1ER SEPTEMBRE AU 12 SEPTEMBRE 1990
Belfast & Poudlard
« Cabinet du Docteur Victoria O’Creachmhaoil, que puis-je faire pour vous ? » Ce qu’elle pouvait faire pour elle ? Pas grand-chose, il n’y avait que le docteur qui pouvait faire quelque chose. Elle sourit, derrière le combiné moldue, Odette. C’est assez hasardeux, mais elle sentait qu’elle devait dire à cette famille détruite par le mort de leur fils, qu’il restait quelque chose de lui. Quelque chose d’important. « Je… J’aurais besoin d’un rendez-vous, j’ai fait une prise de sang sur l’ordonnance du Docteur, mais je crois qu’elle ne l’a pas reçue. » C’était faux, mais avec les faussaires de l’Ordre ça serait facile de falsifier une ordonnance et la prise de sang avait bien été faite, par une médicomage qui travaillait avec elle à Poudlard, mais c’était un médecin malgré tout non ? Enfin, elle sourit quand on lui donne ce rendez-vous pour la semaine prochaine. « Oui, très bien… Hm. Oui, vous pourriez me mettre sur le dernier créneau de la journée ? Je suis au travail jusque dix-sept heures. Si. Non… Oui, je prendrais bien mes papiers. » Quand elle raccroche le combiné, la Moody transplante, c’est comme si c’était une journée normale. On lui demande le mot de passe dans cette zone de sécurité. Innocente, comme contente à la fois en stress, elle le donne. Simplement, et on la laisse passer. C’est tout aussi simple de vivre à Poudlard quand on connait la sécurité. C’est tout aussi difficile de voir des blessés chaque jour et de soigner les bobos quotidiens et les blessures de guerre, de voir les gens livides, blanc comme la mort qui les a pris. Elle soupire en remontant l’allée principale après être passer chez Zonko’ s. Un sac dans les mains, elle sourit à certains puis parle à d’autres. On la connait et elle connait beaucoup de monde. Tellement de gens se sont réfugiés ici que ça devrait être interdit de vivre dans si peu de place avec tant de monde. Elle soupire. C’est ça la vie de fugitive, puis, elle se demande ce qu’elle fait vivre à ses enfants. Concluant que ce n’est pas la plus belle des vies, mais que c’est la seule vie qu’elle peut leur offrir pour l’instant et malgré tout, elle arrivait à faire partie des privilégiés. Sans le vouloir. Certes. Mais c’était comme ça.

(...)

Il y avait cette ligne sur le relevé qu’elle ne comprenait pas. Une prise de sang, bien commune. Odette n’aurait pas eu à avoir peur de ce qu’elle pourrait entendre à Belfast dans le cabinet de gynécologie de son ex-Belle-mère. Elle n’était pas dupe. Tout serait plus dur pour elle et pas au début pour Victoria O’Creachmhaoil. Ni pour son mari qui l’apprendrait par la suite. D’un geste faible, elle frappe à la porte, qu’elle ouvre par la suite, signalant sa présence. C’était elle la seule personne dans la salle d’attente. Les formalités administratives vite remplies. Elle n’avait besoin que de s’asseoir pour prendre le temps de former des phrases claires. Comment le dire ? Simplement sans aucun doute. Mais c’était toujours plus dur qu’à faire. Le regard dans le vague, c’était la première fois depuis des mois qu’elle s’autorisait, qu’elle se laissait le temps de penser à Adrien. Elle ne faisait que penser à la santé de Skander depuis qu’il était revenu salement amoché d’avec cette… fille. Elle s’était présentée étrangement. La seule Ciena que connaissait Odette, c’était celle qui était morte. Et dans les faits, elle devait l’être et pourtant, elle avait rapporté Skander à Pré-Au-Lard. Sauf certes, mais pas sain. Encore dans un sommeil profond, pour ne pas dire un coma, Odette avait décidé de la laisser aux bons soins du médicomage de soirée cette fois. Un soupir, elle voit en face d’elle, sur cette chaise vide, Adrien. Elle pourrait verser une larme, si le fantôme n’était pas si réel. Ses mains sur ses genoux, il est souriant, alors qu’elle cache sa bouche ouverte de sa main. Tout ira bien, disait-il tout va bien se passer, ma mère est géniale. Les maudits mots qu’il lui avait dits avant qu’elle n’apprenne sa grossesse. Il ne pouvait pas être encore dans sa tête. Il ne pouvait pas l’être. Simplement parce qu’il était mort et qu’elle était encore passée sur sa tombe il y a une semaine. Elle laisse ses yeux se closent un instant. « Miss Moody ? » Quand elle les ouvre de nouveau, Adrien est parti, et c’est une femme, la blouse blanche, aux cheveux gris, les yeux verts d’Antigone derrière des lunettes en demi-lune. Sans aucun doute, la fameuse mère géniale. La blonde Moody se lève en serrant ses papiers sous son bras, serrant la main que la praticienne lui tend. « Désolée, j’étais ailleurs Docteur. » Ce n’est rien, répondit-elle dans un sourire. Odette se demandait alors comment une mère qui avait perdu son fils il y a presque un an arrivait à prendre sur elle avec autant de calme et de bonne humeur. Pourtant, le pas lent, elle la suivit, laissant le soin à la sexagénaire de refermer la porte derrière elle. Ses papiers toujours sous le bras. « C’est étonnant, je n’ai pas retrouvé votre ordonnance dans mes dossiers numériques. » Odette rit, faiblement. « L’informatique n’est pas fiable, ce n’est que le début, vous savez. » Victoria lui adresse un sourire compatissant, c’était la vérité, l’informatique n’était pas des plus performantes en ces années-là. « Installez-vous. Alors, que se passe-t-il ? » Elle s’assoit en face de la praticienne en voulant s’excuser. Lui dire que c’était à cause d’elle qu’Adrien était mort, en la cherchant elle. Elle baisse les yeux sur la pochette sur ses jambes. Ce n’était pas pour ça qu’elle était là, mais il fallait bien donner une raison. Elle sortit la prise de sang faite et lui tendit lentement. « Je crois que vous ne l’avez pas eu. » Et non, elle ne l’avait pas eu. O’Creachmhaoil mère se saisit du papier, alors qu’Odette se permet de tourner un cadre. La famille de Victoria semble si prospère, si heureuse. « C’est votre famille ? » La vieille femme relève les yeux sur la blonde. Peu de clients étaient curieux de ce genre de chose. Mais elle semblait renfermer quelque chose d’autre la blonde qui venait pour une consultation d’urgence. « Ce qui l’en reste. » Alors qu’Odette ressent la pointe de tristesse dans sa voix. Elle la regarde, elle ne connait pas la peine de perdre un enfant et ne veut pas l’imaginer. Quand elle hésite. « Je… Je… » Victoria porte-attention cette fois à la jeune maman, intriguée par le caractère si étrange de cette entrevue. Une mascarade. Puis finalement. « J’ai connu… Emily. À l’école. » La gynécologue se redressait dans son siège. Odette venait de lui avouer qu’elle était une sorcière comme ses deux premiers enfants. « Et Adrien aussi. » Le cœur d’Odette comme celui de Victoria loupe un battement, alors que la mère essuie une larme sur ses joues creusées par l’âge. La Moody lâche le cadre promptement, elle posant une main sur celle du médecin. « Je... Je ne voulais pas vous faire pleurer Madame ! J'avais quelque chose… » « Et moi aussi j’ai quelque chose à vous apprendre Miss Moody, alors qui commence. Vous ou moi ? » Et là, Odette reconnaissait bien le caractère d’Adrien, cette spontanéité. Cette envie de gagner par tous les moyens. Mais cette fois, elle ne laisserait pas les O’Creachmhaoil gagner la partie. Elle cherche son regard, sortant une photo des jumeaux de sa pochette le mettant devant les yeux de la mère de famille brisée. « J’ai… Je… La copine d’Adrien. Avant que… » Sa voix s’étouffe dans un mot. Avant qu’il ne meure. « Et… Ils… Antigone et Orion. C’est comme ça qu’ils s’appellent. » Et finalement en se saisit de la photo, Victoria O’Creachmhaoil semblait de mieux en mieux comprendre la visite de Miss Moody qu’elle n’avait jamais vu avant, mais dont le nom disait quelque chose. Elle ne mentait pas. On ne s’invente pas des enfants avec un mort. « Vous… ? » Elle hoche la tête Odette pour dire oui. C’était bien les enfants de son fils aîné. C’était bien les enfants d’Adrien. Sans comprendre comment, Victoria se lève, Odette la suivant dans l’impulsion, alors que la nouvelle grand-mère prend la sorcière dans ses bras. Pleurant finalement sur les épaules de l’une et de l’autre. Cette peine qu’Odette avait retenue depuis plus d’un an, finalement, elle sortait avec les gens qui étaient aptes à la comprendre, à la recevoir. L’étreinte dure plus longtemps que prévu, quelques minutes. Pas assez longtemps, pour qu’elle se rende ne compte quand la praticienne s’écarte. En murmurant. « La petite fille… » « Elle lui ressemble tellement n’est-ce pas ? » Dit-elle en reniflant. « Oui. Vraiment. » Puis, Odette lui dit de garder la photo, car elle en avait vraiment plusieurs. Ses enfants étaient une part importante de sa vie. Finalement, c’est comme si la blonde avait oublié que la O’Creachmhaoil devait lui apprendre également quelque chose. « Suivez-moi. » Dit-elle la voix encore affaiblie par les pleurs. Mais le visage plus serein qu’à l’arrivée d’Odette. Sans un mot de contrariété, la sorcière suivit la moldue dans le cabinet de pratique, quand Victoria lui précisait : « Juste le haut, gardez votre soutien-gorge. » Elle haussait un sourcil Odette, mais fit ce qu’on lui disait de faire. Peut-être allait-elle finir avec un scalpel dans le cœur sans pouvoir dire ouf, mais ce n’était pas le cas quand elle s’assit sur la chaise de consultation. Cette sensation de froid sur le bas ventre, elle la connaissait un peu, mais si peu, les crèmes magiques n’étaient pas si froides. « Qu’est-ce que… » « Je tiens à vérifier. » Sérieuse et professionnelle, elle était redevenue la gynécologue, alors qu’Odette fermait les yeux. Elle ne voulait pas savoir qu’elle était devenue stérile. Tout, mais pas ça. Quand finalement victoria lui posa une main réconfortante sur l’épaule. « Félicitations. » Odette ouvrit les yeux, se redressant presque voyant la sonde échographique parcourir l’endroit encore plein de vergetures de sa précédente grossesse. Complètement déboussolée. Un signe de croix rapide, ses yeux examinent l’écran pixélisé en noir et blanc, quand avec un stylo, Victoria O’Creachmhaoil entoure une partie ronde, assez grosse dans le tout. « C’est un enfant. » Elle est tout sourire Victoria, alors qu’Odette est médusée, sous le choc. « Je suis heureuse que vous ayez reconstruit votre vie, Miss Moody. » Et elle, elle ne savait pas comment le dire à Skander. Car ce n’était pas du tout ce qu’elle pensait apprendre aujourd’hui, pas en venant ici.

(...)

Le temps semblait calme en ce douze septembre. C’était tellement rare d’avoir une journée si chaude en un milieu de mois de septembre. Les moldus appelaient ça l’été indien. Alors que la blonde se remettait petit à petit de ce qu’elle avait appris de Victoria O’Creachmhaoil, la vie semblait avoir un autre goût depuis que Skander était inconscient depuis sa mission et cette torture. Tout était différent et pourtant, Antigone le réclamait bien trop souvent. Papa savait-elle dire comme Orion désormais ? Les jumeaux allaient sur leurs un an le treize novembre prochain et la Moody espérait tant que le Lupin soit sur pied pour ce jour-là. Pour qu’elle puisse lui dire la nouvelle, qu’elle pense tout du moins lui avouer. Le regard dans le vide, elle avait choisi pour la balade de l’après-midi un endroit bien désert. Le pré devant la cabane hurlante était souvent vide de monde et très bien ombragé pour les petites terreurs qui commençaient simplement à faire leurs premiers essais pour marcher, alors que les mots nouveaux n’arrêtaient pas de pleuvoir de leur bouche. D’un regard tendre, Odette tend la main vers Orion qui la saisit comme si assurer que Maman était bien là. Quand il articule de sa voix suraiguë. « Mama ! » Antigone renchérissant. « Maaaamaaa ! » S’avançant vers elle alors que Louise semblait bien plus que désespérer de les voir grandir si vite. Et Odette suivait la décomposition de sa nounou. Et dire qu’il y a presque un an, elle était encore grosse comme une baleine et qu’il y a presque un an jour pour jour, elle apprenait la mort d’Adrien et déclenchait la fin de sa grossesse prématurément à cause de la malnutrition et de la peine qui l’avait tué petit à petit avant de disparaitre fictivement à cause de ses nouvelles obligations. Puis tout s’était cousu pour qu’elle arrive ici posée dans l’herbe avec les jumeaux et Louise à ses côtés. Comme un fait du hasard. Odette voudrait s’allonger, mes de ses bras, elle entoure les deux petits êtres avant de tomber sur le dos avec eux sur le ventre. Des rires, des cris, de la joie, de la peur. Tout est si vite oublié avec de la tendresse et de l’amour. Elle le sait, elle voudrait y croire avec l’enfant qu’elle porte de nouveau. Elle voudrait croire que tout irait bien, mais avec Skander dans un semi-coma, elle avait peur de ne pas y arriver. Elle avait peur de finir seule avec quatre enfants… et si vous lui aviez dit en avril de l’année quatre-vingt-huit que dans un an, elle aurait trois enfants et le quatrième en route, qu’elle serait en couple avec un homme qu’elle détestait, elle aurait ri et aurait tourné le dos en vous disant de consulter. Et pourtant, elle était là. Quand un bruit la fait se retourner, tout comme le regard d’Antigone se porte sur Louise soudainement paniquée. Silencieuse, mais paniquée. « Lou… » La blonde n’eut pas le temps de finir en voyant la figure blonde qui encadrait les cheveux bruns de la Kingsbury, alors qu’un pistolet moldu était porté sur la nuque de la nounou.

Tout basculait, et dans un geste, sans doute l’instinct maternel, Odette ramène les jumeaux derrière elle, alors que Louise pousse un cri aigu, presque inaudible, les larmes perlant sur ses joues. Les jumeaux remuant derrière le bras tendu de la mère. Elle murmure à peine. « Emily ? » Cette sœur, cette copine de promo, la sœur d’Adrien, la première, Camellia devaient à peine avoir l’âge de Louise. Un sourire satisfait s’affiche sur les lèvres de l’Irlandaise. Satisfait, mais méchant. Elle ne lâche pourtant pas les cheveux de Louise, et ne dévie pourtant pas le regard des deux têtes blondes dans le dos de leur mère. « Lâche là ! » lâche froidement la Moody à l’égard de celle qui avait fait partie de sa bande durant sept ans. Le lien fort s’étant formé, puis détruit, par la fausse mort, l’agression l’absence. Il ne restait qu’Amanda et Primerose comme amies proches d’Odette. Emily avait disparu des radars depuis longtemps. Quand l’Irlandaise et ses cheveux blonds en tresse, retourne le regard vers la Moody, elle comprend que rien ne va se passer comme elle l’avait prévu. L’après-midi ne serait pas si beau et les éclats de rire feraient bientôt place à la peur. « Toi… » Articule simplement Emily en face d’elle. D’un geste rapide, le pistolet de retrouve en direction de la Moody alors qu’Emily tire sur la crinière de Louise, ce qui la fait couiner de douleur. « Donne-moi Odette, Donne-moi, UNE SEULE BONNE RAISON ! JUSTE UNE BONNE RAISON ! » Sous-entendu de ne pas te tuer. Elle savait Emily désormais, Odette en était certaine. Adrien avait toujours été le modèle à suivre et sa mort avait dû affecter plus que de raison la seconde enfant de ce couple de moldu adorable. Mais Odette, elle n’avait pas de raison pour qu’elle la garde envie. Aucune. Juste aucune. « Emily… » « LA FERME ODETTE ! » C’était vraiment de la rage qui sortait, elle avait compris le schéma, la mort d’Odette, la mort d’Adrien, la naissance des jumeaux. Tout semblait logique quand on avait toutes les pièces du puzzle. « Il est… mort… à cause de toi ! Tout a toujours été TA faute Odette ! Toujours tout et Tu l’as tué ! » Elle le sait la blonde et Emiy ne fait que remuer le couteau dans la plaie alors que les larmes de la Moody coulent au même rythme que celles de la Kingsbury. Elle tend le doigt vers Louise. « Elle, elle n’a rien fait, laisse la partir Emily, elle n’a rien à voir là-dedans… » Louise soutient le regard de la blonde, plus décidée, comme accablée par le sort. Mais Odette voulait la sauver de la folie. « Laisse-la s’en aller et je ferais ce que tu voudras. Emily, je t’en supplie. Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour eux. » Elle garde toujours les jumeaux contre elle Odette, alors que l’Irlandaise semble considérer la proposition, mais des deux, laisser s’en aller quelqu’un n’avait pas la même signification pour l’un ou pour l’autre…


Sur le sol, les jumeaux remirent dans leurs couffins pour le transport proche, Emily avait posé ses conditions. Elle devrait toute abandonner ci. Elle devrait venir vivre une vie de veuve en se faisant passer pour la femme d’Adrien à Belfast. Avec elle. Et les jumeaux, sans rien d’autre. Tout quitter et laisser derrière elle la guerre. Comme elle aurait dû le faire. Mais l’enfant qui grandissait en elle… Odette n’était que remords, peine, elle allait devoir laisser Skander, devoir le laisser dans son état, sans rien pouvoir faire… Odette faisait face à Emily dans une machination macabre, le pistolet pointer vers la poitrine de la Kingsbury, Odette bien trop déconcentrée, par le texte qu’avait appris la Kingsbury. « Odette. » Elle retourne le visage vers Louise, Emily lui attrape l’avant-bras, Odette elle, tient faiblement le bras de l’Irlandaise. Non, elle n’a pas envie. « Jures-tu de suivre Emily à Belfast et d’abandonner tout contact avec les gens présents dans l’Ordre du Phénix. » Elle murmure simplement, juste un murmure presque inaudible. « Je le jure. » Et de toute façon quel choix Emily lui laisse-t-elle ? C’est ce serment ou la vie de Louise. La Moody a vite fait le compte. « Jures-tu de ne pas communiquer explicitement par voie orale et manuscrite pour appeler à l’aide ? » « Je le jure. » « Jures-tu de ne plus parler de Skander Lupin, de ne pas lui adresser un mot, ni un regard directement ? » Sa voix s’étrangle dans un sanglot, sa voix se perd. Elle se perd pourtant Emily plante ses ongles dans la peau de la blonde. Elle pleure Odette. Amèrement, elle doit bien l’avouer, elle doit sauver Louise. « Je le jure. » Elle renonçait à l’amour pour sauver la vie d’une femme. Quand Louise demande à Emily de jurer qu’elle ne ferait pas de mal à Odette, ni aux jumeaux et de ne pas parler de ce serment à personne, elle le jure également. « Jures-tu de ne parler à personne de ce serment Odette ? » Elle jette un regard à Louise, elle ne sait pas Odette que c’est le dernier, elle ne sait pas qu’elle a tout loupé. « Je le jure. » Oui, elle jurait au même rythme que les serments se formaient sur les avant-bras de chacune des anciennes amies. Comme marquée au fer rouge, elle lâche le bras d’Emily aussi vite que la balle transperce la cavité crânienne de Louise. Dans un cri d’horreur que camoufle l’Irlandaise en plaquant sa main sur la bouche d’Odette. En caressant ses cheveux. « Chut chut… Arrête Odette, elle aurait tout dit, elle aurait tout gâché. » La psychose était bien trop présente dans l’esprit d’Emily et le serment déjà fait pour que personne ne puisse remonter le courant en sens inverse. La main de l’Irlandaise toujours sur les lèvres de la blonde, Odette voudrait la mordre, qu’elle arrête, mais elle se sent faible, la grossesse, les émotions, la peur et la peine se mêle, alors que c’est sans voix qu’elle regarde la Kingsbury, inerte, au sol, morte. Par sa faute, par sa faute simplement par sa faute. Elle voudrait crier Odette, mais elle n’y parvient pas. Emily prenant un cheveu de la défunte, le trempant dans la fiole de polynectar préparé, elle prend l’apparence de Louise. Si simplement. Quand elle tire sur le bras d’Odette pour la lever, les enfants dans les bras, ahuri par ce qui vient de se passer. Les pleurs laissant place à la stupéfaction. « Allez ! On a des choses à faire là ! » Partir… Oui, elles devaient partir…


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