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Skander ciena Odette

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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 14:12

Voilà des jours que la Moody attendait dans la maison de Pietro, au-dessus de son salon de tatouage, le loup référait la laisser seule au rez-de-chaussée, tourner et retourner. Odette n’était pas des plus sereines, une mission de routine, il aurait dû rentrer il y a deux jours. Il y a deux jours, il aurait dû être prêt d’elle. Elle soupire se prend la tête entre mes mains, jusque tard ce soir, Judicaël avait été avec elle pour la calmer, mais ce n’était pas possible, les hormones et tout ce qui se passait dans cette fichue vie. Elle ne pouvait décidément pas le perdre, mais transplaner dans cet état de santé était encore trop compliqué pour garder l’embryon qu’elle portait viable. Elle voulait que cet enfant, aussi loup soit-il, puisse vivre et qu’ils l’élèvent ensemble, dans le cadre de cette famille qu’ils avaient créée il y a un mois de cela. En France où il avait accepté de signer ce fichu papier d’adoption qui faisait d’Antigone et d’Orion des Lupins. Elle voulait le voir revenir. Toujours dans le salon, entre l’encre et les aiguilles de tatouage, le Lupin avait fait son œuvre dans l’après-midi, la tatouant d’une magnifique rose dans la nuque, comme une peinture à l’aquarelle. Malgré sa mauvaise humeur et sa mauvaise compagnie, Pietro était doué pour quelque chose et il le faisait à merveille. Elle ne ressentait pas la douleur sans doute grâce à ses potions. Potions qu’elle avait données également à la jeune Rackharrow venue la trouver quelques jours plutôt, avant cette fichue mission qui ne donnait rien de bon. Dans l’année dix-neuf cent quatre-vingt-un, il y aurait normalement deux Lupin en plus dans le monde magique… Et pas des moindres. Elle ne savait pas Odette ce qui se passait depuis deux jours, ce qu’elle savait c’est qu’elle n’avait pas vu ses enfants, ni son filleul depuis ce même temps. Refusant de remonter au château si quelque chose de grave devait se produire dans la zone de sécurité. Elle avait peur qu’il revienne salement amoché. Elle avait tellement peur qu’on le retrouve mort. Mais elle devait se retenir, le stress n’était pas bon pour un enfant. Et pourtant, elle faisait les cent pas dans le magasin de Pietro. Elle faisait les cent pas et le temps ne semblait pas passer. Le temps, ce fichu temps qu’elle ne pourrait jamais rattraper avec lui s’il ne revenait pas… Des larmes amères encrent ses joues, alors qu’elle voit l’heure tourner si vite. Quand reviendrait-il bon sang ? Pourquoi donner une seconde chance à la blonde pour lui reprendre aussi vite. Elle s’assoit, prise d’une nausée, elle ne veut pas penser à sa mort et pourtant, c’est le Lupin qui la regarde du haut de l’escalier. Il lui demande si elle veut un verre d’eau. Elle répond par la négative. Elle ne veut rien, juste lui.

Et elle a besoin d’air la blonde Moody, besoin qu’on ne la voit pas. Et pourtant, tout Pré-Au-Lard semble agité. Septembre devrait être la rentrée des classes, mais la prise de Poudlard par l’Ordre ne permettrait pas la rentrée tant espérée cette année. Dans les rues vides de monde pour l’heure, Odette regarde les maisons s’illuminer et les familles commencer un repas. Sans doute pense-t-elle à Circée qui doit tout cacher à son père, son frère et le reste de sa famille pour rester en vie. Dieu qu’Odette remerciait le ciel pour être née dans une famille de sang mêlé. D’aimer à en crever un sang-mêlé et de porter un sang-mêlé. Il ne reste dans Pré-Au-Lard que les surveillants de la zone, ceux qui assurent la sécurité et la régulation du flux de réfugiés, de ceux qui vivent ici ou bien ceux qui combattent les mangemorts qui tentent de s’introduire. Si ce genre de cas n’a pas été fréquent, il l’est parfois. Elle s’appuie l’épaule contre un mur, encore cette désagréable sensation qu’elle allait vomir ses tripes. Elle haïssait l’hyper fertilité de sa mère, elle détestait être malade lorsqu’elle était enceinte. Elle aimait ses enfants, mais les trois premiers mois étaient les plus horribles chez le Moody et elle priait pour que sa fille et ses futures filles, si elle avait la chance d’en avoir d'autres, n’aient pas ce problème de Scrimgeour. Mais rien n’y faisait, la sensation désagréable, ce mauvais moment de voulait décidément pas passer. Odette plaque une nouvelle fois sa main contre sa bouche, pour éviter de vomir à même le sol, elle ne veut pas être si faible alors qu’elle accomplit le plus bel acte qu’une femme peut faire. Pourtant, elle tente de reprendre sa route en serpentant autour des maisons, espérant qu’un signal lui annonce qu’il est enfin rentré. Qu’il est de retour sain et sauf à la maison. Elle soupire, une main sur le bas de son ventre, mauvaise habitude qu’elle reprenait depuis que Victoria lui avait annoncé la nouvelle. Elle avait si peur de le dire à Skander, tellement peur qu’elle n’avait pas encore osé. Astrée avait été un désastre dans leur vie, elle ne voulait pas lui infligée une nouvelle blessure si elle venait à perdre l’enfant. Finalement, son cœur s’accélère quand elle entend des pas de course vers l’orée du village. Vers cette fameuse zone où elle attend de l’animation depuis deux jours. Sans réfléchir, elle se met elle aussi à courir dans la direction du bruit quand on hurle. « IL EST LÀ ! » Son cœur s’emballe. Il était là, mais dans quel été était-il. Elle resserre son gilet blanc contre elle Odette, sa robe parme volant dans sa course, au même rythme que ses cheveux. Quand elle arrive des membres de a sécurité sont déjà autour de ce qui semble être Skander, de ce qui semble l’être puisqu’elle distingue une autre paire de jambes, plus féminine. « On l’a empoisonné. » Dis cette femme alors qu’Odette se rapproche de l’attroupement.

Elle ne savait pas que Judicaël était de garde cette soirée-là. Et il la laisse passer sans piper un mot, elle a accouru, et se ruait bien sur le Lupin, si elle ne voyait pas la créature blonde à ses côtés, cette robe verte émeraude plus que provocante. C’est sa propre baguette qu’elle pointe Odette sur la femme. Ce visage elle l’a déjà vu, mais elle ne se souvient plus où. Elle voudrait tellement se souvenir pour apaiser ses doutes. Le bois de rose pointé sur la sorcière, elle ne dit rien, mais la rage transpire de ses yeux, qui est-elle, et que fait-elle avec lui. Elle pourrait presque pleurer de le voir de retour, mais mal en point comme il est, elle devait le soigner, elle la médicomage, elle siffle au Kingsbury. « Va au poste chercher un nécessaire de premiers soins. » La première dame dit et malgré elle, le sang-mêlé s’exécute, quand Odette reconcentre son regard sur celui de la femme. Elle lâche hargneuse. « Éloigne-toi de mon mari ! » Alors qu’elle fait un pas vers eux. Elle lui redit. « Éloigne-toi de lui ! » Si tu es incapable de lui poster secours. Elle est froide et pas douce. Elle n’est pas du tout encline à écouter les dires de cette femme blonde, dont le visage lui ai vaguement familier. « T’es incapable de le soigner ! ALORS, DÉGAGE ! » Dit-elle alors qu’elle s’accroupit vers Skander le tirant par l’épaule vers elle. Il était à elle, et ils s’appartenaient. Elle le presse contre lui, elle avait tellement peur qu’il ne revienne jamais, la sécurité toujours derrière eux, elle garde sa baguette au poing Odette, car l’autre femme l’a toujours quand elle pose une main sur le front de Skander et l’autre sur sa joue, elle l’observe, médicomage, compagne, mère de son enfant. Elle est tout ça à la fois. Cherchant une lueur de vie dans son regard faible, il part malgré tout, malgré elle. Elle se retourne sur la femme. « Ses symptômes ! Il a craché du sang ? Toussé, comment on lui a donné le poison, parle ! » Cesse d’être inutile comme ça. Pense la Moody, quand elle dépose sa joue contre le front du Lupin, puis un baiser tendre dans ses cheveux, murmurant à son adresse, mais bien audible. « On va te sauver Skander, on va te sauver, Antigone t’appelle, tu peux pas mourir. Qu’est-ce qu’elle va devenir sans toi putin, t’as pas le droit de me claquer dans les mains comme ça, jt’ interdis de laisser nos gosses orphelins t’entends. Jt’ interdis de me laisser. » Je t’aime pense-t-elle sans se soucier de la femme non loin. Elle s’en fou de cette fille, elle veut juste sauver Skander, elle veut juste le sauver.
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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 14:12

La vie ne tient qu’à un fil, elle était fragile, et on pouvait la perdre si facilement. Pourtant, à force de jouer avec le feu comme il le faisait, il était encore étonnant que Skander soit encore en vie. Depuis la Purge il agissait souvent bêtement, mais à chaque fois il parvenait à s’en sortir, sachant compter sur les bonnes personnes. Il était peut-être temps qu’il finisse par y passer, il avait trop jouer avec la vie, et cette fois-ci, c’était le quatrième cavalier de l’Apocalypse, la Mort, qui finissait par le rattraper. Mourir empoisonné quand on est comme lui un homme d’action, c’est plutôt stupide comme mort. Il s’était toujours vu mourir, les armes à la main, dans un duel contre les forces obscurs, ou bien traqué par une nuit de Pleine Lune par une bande de chasseur de Loup Garou sanguinaires. Il ne s’était pas vu mourir comme ça. Pas à ses côtés à elle. Enfin… il y avait des années de cela il avait l’espace d’un instant imaginer leur fin, lointaine, côte à côte après une vie riche et bien remplie, sereins et apaisé, vieux et encore attaché l’un à l’autre. Mais l’illusion du bonheur ne fut que de courte durée. Quoi qu’il en soit, sa mort serait à l’image de sa vie, hors des standards. Ce n’est pas tout le monde qui finit empoisonné par un interrogatoire. Il sait que la mort est proche, la vie est à deux doigts de le quitter. Il a mal, partout. Sa respiration se saccade à mesure que le temps passe, et pour retrouver son souffle il a l’impression que le temps se rallonge sans cesse. Il suffoque. Et cette douleur qui ne le quittait pas. Pire encore, il avait froid. Le froid de la mort, sans doute, la sensation que la vie commence doucement a abandonné chacun de ses organes. Il sait qu’il ne tiendra pas longtemps. Mais après avoir défié la mort aussi longtemps, il était peut-être simplement temps de lui faire face. Il avait déjà eu droit à tellement de secondes chances, qu’il pourrait partir en paix.

Sa seconde chance avec Ciena il l’avait eu après leur rupture une année avant la Purge, ce temps où il avait essayer de croire que la perdre ne lui faisait rien, ce temps où il l’avait côtoyé tous les jours, sans pouvoir l’embrasser, sans pouvoir la prendre dans ses bras. Il savait qu’il aurait une seconde chance quand il serait capable de lui ouvrir son cœur, et de lui lâcher les mots qu’elle attendait depuis trop d’années. A son « je t’aime » il n’avait été capable de répondre qu’un arrogant « je sais » ne sachant pas très bien ce qu’il ressentait finalement. Il avait passé des années, le cœur anesthésié. Mais sans cela, Ciena lui avait donné cette seconde chance, celle de vivre une nouvelle histoire. Le bonheur fut de courte durée car quelques semaines plus tard… leur monde basculait et eux avec. Il n’avait plus le droit à de seconde chance, et il n’accepterait pas qu’elle puisse être mise en danger de mort à cause de lui, car si elle mettait un pied chez les Phénix et qu’elle ne se pliait pas à leurs règles, c’était ce qu’elle risquait. Il la regarde, tentant de la convaincre de ne rien faire. « Ne dit pas n’importe quoi! Là, maintenant, c’est moi qui va être égoïste parce que je ne te laisserai pas mourir. » Non, elle ne pouvait pas. Quand il l’écoutait, il comprenait de quoi elle parlait. De l’attachement qu’elle avait pour lui. Elle ne pouvait pas s’attacher à lui, plus maintenant. Il devait y rester, au moins il serait en paix et il ne lui causerait plus de tourment. A personne. Bien sûr il laisserait derrière lui tant de regret, tant de personnes qu’il aimait. Trop de personnes. « Espérons qu’ils ne seront pas trop vite sur la baguette. » Il ne fallait pas compter sur la mollesse de la baguette des membres de l’Ordre, Skander avait récemment donné des consignes plutôt claire : pas de quartier, car les mangemorts n’avaient aucune compassion pour eux. Elle le soutient alors, il tente de tenir un peu sur ses jambes. En vain. Il a mal, il a froid. Il n’a plus de force, juste assez pour s’accrocher à elle. Il ne veut pourtant pas la suivre, mais elle ne lui laisse pas le choix, « Accroche-toi! » Il l’entend, mais il a l’impression que sa voix devient de plus en plus lointaine. Il voudrait encore protester qu’elle ne peut pas l’y conduire, mais il n’en a plus la force. Il sent sa présence, sa joue contre la sienne. Et ils transplanent alors.

La température avait baissé d’un cran. Etait-ce parce que la vie était entrain de le quitter progressivement qu’il avait l’impression de mourir de froid. Lui, il n’avait jamais froid, même en hiver, même aux petits matins de pleine lune où il se réveillait complètement nu dans la forêt interdite. Il n’avait pas froid, pas comme maintenant. Le froid le paralysait. le sort de protection les as dévié comme il se devait, vers la zone de transplanage, zone sous haute tension, sous haute surveillance aussi. Il sait qu’ils sont arrivés à « bon port » quand ils touchent le sol, un peu trop durement peut être. Skander encore sonné entend un vague, « IL EST LÀ! » Mais dans un bien piètre état. Il est le dos contre le sol, et malgré lui, Ciena lui est tombée dessus. Il aurait donné cher pour se retrouver dans cette position, les vêtements en moins, quelques mois plus tôt, quelques années en arrière. Mais le Lupin aussi mal en point soit-il n’avait pas le temps de penser à cela. Il laisse échapper un petit gémissement de lourd, un râle, une plainte quand il essaye de bouger, « On l’a empoisonné. » Et le poison était violent aurait-il pu ajouter s’il en était capable. Oxena Barrow et son acolyte savaient s’y prendre pour empêcher leur prisonnier de s’enfuir. Mais c’était elle qui l’avait sauvé. Enfin… pas Oxena, Ciena. Sa Ciena. « Skander… Skander! Réveille-toi… » Il était encore réveillé. Seulement, il se sentait doucement partir. Mais mourir à Poudlard, c’était mourir à la maison. Son corps serait auprès des siens. Auprès d’Odette, de son frère, et du reste des Lupin. S’il devait partir, qu’il le fasse vite, il sentait que la fin était proche. Le froid était insupportable. « Ci… » Il n’arrive à articuler rien d’autre. Arrête, tu ne peux rien pour moi, a-t-il envie d’ajouter. Elle l’avait ramener près des siens, c’était déjà bien suffisant. Ciena. Ce nom qu’il avait eu tant de mal à prononcer ces dernières années, la culpabilité lui rongeant le ventre. Maintenant, il n’avait plus aucun regret, elle était en vie, il l’avait aidé à se souvenir. Il était en paix, même s’il ne pourrait plus jamais lui offrir ce qu’elle avait espéré. Il l’avait aimé, au passé, à l’imparfait aussi, mais le présent n’était plus à l’ordre du jour, bien qu’il soit encore retourné par ce retour.

Il est prêt à mourir, mais ce qui l’avait raccroché au monde des vivants ces derniers mois entrait en scène. Odette Moody, celle qui avait rendu toute cette vie supportable. Il sent sa présence, comme un remède à ses maux. Mais sa présence ne suffit pas à le guérir. Il agonise le loup. . Il aurait donné sa vie pour elle, il avait tué pour elle. S’il ne craignait pas de mourir, la savoir à ses côtés lui donnait envie de se battre. Mais lui restait-il seulement des forces pour le faire ? C’était comme si tout l’avait quitté. « Ody.. » Articule-t-il à voix basse, mais elle ne l’entend pas, trop occupée à demander de l’aide, des soins, du renforts, trop occupée à tenter de le sauvé. Il la reconnait, et sa présence est confirmée par sa voix, autoritaire et décidée. « Va au poste chercher un nécessaire de premiers soins. » Il tente d’ouvrir les yeux, comme il peut. Il aperçoit qu’Odette à sa baguette pointé sur Ciena. C’est surréaliste de penser que deux des femmes les plus importantes de sa vie de font face. Celle du passé, celle du présent, côte à côte, ou plutôt… face à face. « Éloigne-toi de mon mari ! » Il entendait tout, et s’il avait été bien moins mal en point il aurait rétorqué quelque chose du genre « pas encore mon amour. » Mais il n’en était pas capable. Le mariage ce truc auquel il ne croyait pas. Mais ce n’est pas le contenu qui le choc, ou le réveille, c’est la hargne d’Odette dans sa voix, cette hargne qui lui donne envie de vivre. C’était-elle qui l’avait rendu vivant. Peut être qu’elle le sauverait. « Éloigne-toi de lui ! » Elle se rapproche. Il le sent, l’entend. « T’es incapable de le soigner ! ALORS, DÉGAGE ! » Elle se trompait Odette, elle tentait de le sauver, elle aussi. S’il avait été frais comme un gardon, il aurait souri du comportement de la jeune femme, possessive, mais il aimait plutôt cela finalement. Si elle avait cherché la confrontation avec Beatrix, il devait admettre qu’il avait aimé cela. Qu’elle s’approprie son être. Car c’était aussi simple que cela, ils s’appartenaient l’un l’autre. Il sursaute quand elle l’attire à lui. Il ne peut résister, comme privé de ses forces. Contre elle, il sent une pointe de vitalité en lui faire de la résistance, une flamme. Un espoir. Mais elle n’arrive pas à calmer la douleur qui le dévore de l’intérieur, ni réchauffé son être engourdi par le froid. Ses mains sur son visage sont brulante, il a l’impression que son contact va le rendre fou. Quand elle cherche ses yeux, il tente de les ouvrir, mais il y parvient à peine, incapable de la fixer. « Ses symptômes ! Il a craché du sang ? Toussé, comment on lui a donné le poison, parle ! » Pas encore. « On va te sauver Skander, on va te sauver, Antigone t’appelle, tu peux pas mourir. Qu’est-ce qu’elle va devenir sans toi putin, t’as pas le droit de me claquer dans les mains comme ça, jt’ interdis de laisser nos gosses orphelins t’entends. Jt’ interdis de me laisser. » On est si peu de chose face à la mort finalement. Il l’entendait, incapable de parler, incapable de lui répondre.

A deux doigts de mourir, sur le seuil des enfers, prêt à prendre la barque de ce bon vieux Charon pour aller naviguer sur les flos du Styx. Il était prêt à mourir. Il y a pourtant tant de chose qu’il laisserait derrière lui. Des regrets. Odette, cette femme qu’il aimait. Leurs enfants, Antigone et Orion. Son frère aussi, et le reste de sa famille. Mais il laisserait aussi Ciena derrière lui, une étrange amertume au ventre. Elle risquait tout en le ramenant, elle avait peut-être gâché ses chances en le conduisant ici, car c’était trop tard, il en était certain maintenant. Il était fixé, il était sûr, c’était comme ça qu’il devait mourir, ironiquement entouré des deux femmes de sa vie. Il ne veut qu’elle, Odette. S’il doit mourir, qu’ils ne gâchent pas leurs derniers instants. Il tente de bouger. Il a mal, il pousse un râle de douleur, rauque. Il n’est pas blessé physiquement, habituellement c’est couvert de sang qu’elle le retrouve, mais cette fois-ci il semblait physiquement intact, mais à l’intérieur, la vie le quitte. Il essaye de bouger sa main pour tenter de trouver sa joue, mais il abandonne incapable de bouger d’avantage. Plus il bouge, pire la sensation de douleur est. Plus il se sent incapable de bouger d’avantage comme si en plus de priver ses organes de vie, le poison le privait de ses muscles. « Ody… » Mon amour. Il n’arrive pas à le dire. Sa gorge est sèche. Sa gorge le brule. Comme l’air qu’il inspire, il a l’impression qu’il est entrain de lui bruler les poumons. « Mon… j’ai… tellement froid. » Il comprend les mots de Ciena neuf ans plus tôt quand elle était entrain de mourir dans ses bras. Le froid, annonciateur de la mort. Il écarquille les yeux pour essayer de la voir. La tête lourde, la tête douloureuse. Il voit celle-ci basculer sur les côtés, et elle apparait à ses yeux, Ciena. Il observe son visage une demi-seconde pour basculer son visage vers celui de la blonde, la sienne. Son Odette Moody, celle-là même qu’il avait détesté neuf années durant à cause de son arrogance, de sa façon d’être et de sa blondeur. Ce qu’il avait détesté, c’était ce qu’il aimait maintenant. En fait, il aimait tout chez elle. Il pose ses prunelles noisettes qui semblaient perdre de leur éclat à mesure sur le temps passait. Le froid l’enserrait totalement. « J… t’aime. » Articule-t-il dans un souffle avant de basculer. Il se met alors soudainement à hurler de douleur. Il convulse, hurle encore. Puis il se met à cracher du sang. Il est frigorifié. Il en est certain, la fin est proche. C’était une belle soirée pour mourir.
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Message par Dezaia Jeu 25 Oct - 14:12

Elle avait cru que tout pouvait revenir à la normale. Celle qui avait transporté Skander près de Poudlard n’était nulle autre que Ciena MacArthur, la née-moldue qui voulait sauver l’homme qu’elle aimait. Elle était loin de s’attendre à ce qui arriverait, l’autre côté. La blonde soutenait Skander comme elle le pouvait, sa vie ne tenait déjà qu’à un fil. Le leader de l’Ordre du Phoenix était puissant, c’était sans doute pour cette seule et unique raison qu’il soit encore en vie. Connaissant Ianto, il avait dû lui injecter une dose de poison relativement forte, dont les effets s’accentueraient à la seconde où ils quitteraient leur maison de campagne. Ianto et elle avaient payé maints alchimistes aux États-Unis pour élaborer cette recette assez impressionnante, tellement que peu connaissait la recette de l’antidote. Il faudrait qu’on la laisse en vie pour cela, elle comptait sur l’aide de son amoureux pour cela. « Ci… » Sa voix était si faible, son cœur commença à battre encore plus vite, puisqu’elle savait que la fin arrivait. Les sorciers chargés de garder la zone de sécurité l’avaient tous en joue, mais la pauvre n’avait fait que ramener leur leader. Certes, ils ne la connaissaient pas. Où l’avaient-ils seulement déjà oublié? Après tout, cette Ciena était celle qui avait été Auror pendant quelques années au ministère, avant la Purge. Ses souvenirs étaient encore très confus, voilà pourquoi elle essayait de reconnaître des amis dans les visages qui l’observaient, furieux. Elle était cernée comme une proie en plein milieux d’une fosse aux dragons. Elle se demandait si ça avait été une bonne idée, finalement, de l’amener ici. Ciena n’avait pas envie de mourir, surtout pas depuis qu’elle était de nouveau près de Skander. Oxena voulait encore moins perdre la vie, elle qui n’avait pas tout connu. Rapidement, les gens commencent à former un cercle autour de Skander et elle, puis une blonde arrive en donnant des ordres. « Ody.. » Ses prunelles se baissent vers le leader, elle peut sentir un élan de jalousie à la simple prononciation de ce nom.

« Éloigne-toi de mon mari ! » Une gifle en plein visage, un Doloris lancé à pleine puissance. Ça ne faisait aucune différence avec ce qu’elle ressentit lorsque cette blondasse ouvrit la bouche. À quoi s’était-elle attendue? La pauvre sorcière pensait sans doute que Skander avait mené une vie de chaste, parce qu’elle était soi-disant décédée? C’était tout bonnement absurde. C’était… Ciena. La Ciena qui aimait à en mourir, celle-là même qui avait mis tant de foi en l’humanité tout entière. Celle-là, la pauvre sorcière naïve qui vivait dans un putain de monde remplis de fées et d’arc-en-ciel. « Éloigne-toi de lui ! » Elle est figée, tétanisée par cette femme qui essaie de prendre la situation en main. « T’es incapable de le soigner ! ALORS, DÉGAGE ! » Salope! Une voix crie dans sa tête, ce n’est pas ça que dirait la Ciena d’avant. Pourtant, c’est tout ce qui se met à tourner dans sa tête. Que cette « Ody », elle est une traînée qui lui a volé son Skander. De nouvelles sensations qui traversent son esprit, celle d’une femme brisée, celle d’une femme qui est décédée en partie lors de la Purge. Celle-là, c’était Oxena Barrow. Ce masque qu’elle avait toujours revêtu pour ne plus souffrir. C’était pour cela qu’elle avait changé, après cette fameuse nuit. Pour devenir quelqu’un de plus fort, une femme qui n’avait pas de cœur. Parce qu’une femme qui n’en a pas ne peut pas être brisée. Elle a l’air d’être faible, mais en fait, elle ne sait plus quel côté de sa personnalité choisir. Sa baguette dans sa main lui démange et elle se tasse un peu plus près des deux autres lorsque d’Odette essaie de s’éloigner. Elle sait que si elle n’est pas près de Skander, s’en sera terminé de sa vie. Ce sera si facile pour les sorciers de la tuer sur le champ. Elle est la Merci de quiconque et désormais, elle sait que Skander n’a d’yeux que pour cette autre femme. À quoi bon avoir retrouvé la mémoire? Elle entend la voix d’Odette résonner dans sa tête, mais elle ne sait pas ce qu’elle lui dit, ce qu’elle lui demande.

Peu importait ce qu’elle lui dirait, en cet instant précis, il semblait que seule la douleur lui pèse. Elle était celle qui connaissait le poison, son antidote. Une drôle d’idée lui passa par l’esprit, si Skander ne l’aimait plus. S’il avait fait sa vie avec une autre, qu’il avait eu des enfants, à quoi ça lui servait de le garder en vie? Si Skander ne pouvait pas rester avec Ciena, pourquoi devrait-elle le sauver? La jalousie lui brûlait tant l’âme qu’elle se dit que cette autre blonde, elle ne méritait pas d’être heureuse. Alors, elle sut qu’Oxena était revenue de plein fouet. Sans hésiter, parce que c’était le seul moyen de ne pas sombrer totalement. « Ody… » Un frisson lui parcourt le corps tout entier. Il avait profité d’elle! Profiter de son emprise sur cette ancienne personne, plus faible pour qu’elle finisse par l’amener ici. Il aurait dû lui dire mille et une fois qu’il avait quelqu’un d’autre. C’était tout ce qu’elle aurait souhaité. Qu’il ne lui redonne jamais ses souvenirs, ce passé d’une née-moldue qui ne méritait pas de vivre. « Mon… j’ai… tellement froid. » C’est ça, crève! Dur choix de mots, on aurait dit un remake de sa propre mort. Il était pathétique. Il aurait pu trouver bien des façons de s’excuser au lieu de prononcer ces prochains mots. « J… t’aime. » C’en est assez. Son visage froid, un sourire en coin qui pointe sur ses traits, lui donnant un air machiavélique. Quand elle se relève, sa baguette en main, elle sait déjà qu’elle a tout le pouvoir du monde. Celui d’avoir oublié son passé et cette partie faible d’elle-même. Elle pouvait faire ce qu’elle souhaitait, en cet instant même. « Je suis la seule à connaître l’antidote. » Ses paroles claquent tel un fouet dans l’air. « Et honnêtement, après des retrouvailles aussi cul-cul, je me demande vraiment si je dois me donner la peine. » Elle agite sa baguette entre ses mains, avant de la pointer vers le couple de mariés le plus désolant du monde. « Mais il s’avère que c’est le seul moyen pour moi d’en sortir vivante, pas vrai?! » Un rire qui sort de sa bouche, elle sait déjà qu’elle serait déjà morte si elle n’avait pas prononcé ses mots. C’était sur elle que reposait la vie de leur leader. Elle et uniquement elle. Et bon sang que cette Oxena n’avait pas envie de le sauver, cet enculé. Elle est si près d’Odette, maintenant. « Toi aussi t’es incapable de le soigner, apparemment. Dommage, tu ne pourras pas dire à Skander de d’arrêter d’embrasser n’importe quelle blonde. » Sa langue passe sur sa lèvre inférieure et elle lui fait un clin d’œil, parce qu’elle peut semer tout le doute qu’elle veut, maintenant. Nouveau rire, sa baguette fait apparaître un papier l’instant d’après, celui-là même qui donne des renseignements sur l’antidote qui devra être injecté d’ici, trois minutes vingt. « Oh, tu lui diras que sa Ciena est belle et bien morte. Juste au cas où il n’aurait pas compris. Peut-être que ça lui évitera de passer ses nuits à me chercher. » Et pour conclure la conversation, l’emprise qu’elle a sur cette communauté tout entière de sorcier de bas étage, elle prononce l’incantation pour disparaitre et derrière elle, virevolte un papier d’un blanc immaculé.
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